Quel rallye ! La 48ème semaine de l'année se termine en apothéose, au plus haut du jour, de la semaine et de l'histoire.
Et cas de figure quasiment unique depuis 50 ans, les 5 indices majeurs américains battent collectivement et simultanément leurs records absolus.
L'indice Dow Jones aligne un 14ème record depuis le 9 novembre (+0,72%,
à 19.757), le S&P500 un 6ème en 4 semaines (+0,6% à 2.260), le Nasdaq un 3ème (+0,5% à 5.450), le Russel-2000... on ne les compte plus (+0,2% à 1.390).
Et le Dow Transport fait un bande à part en clôture (-0,15% à 9.404) mais avait pulvérisé d'entrée de jeu son zénith à 9.490 (il avait pris le meilleur départ des 5 indices majeurs).
Sur la semaine, le Dow et le 'S&P' se sont adjugés 3,1%, à l'issue d'une cinquième semaine positive consécutive et le Nasdaq engrange +3,6%.
Ce rallye, personne ne l'a vu venir -surtout pas dans un contexte de spectaculaire remontée des taux- mais la maxime qui prévaut est la suivante: puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les instigateurs.
Alors ce 'rallye' apparaît parfaitement logique puisque le nouveau Président est 'pro-business' (ça change de Barack Obama qui était communiste et dont l'obsession était de provoquer la faillite des entreprises) et pour la dérégulation bancaire (dont chacun a pu apprécier les bienfaits avec la crises des 'subprime', les banques étant livrées à elles mêmes, sans contrôle durant une décennie).
Et comment Wall Street pourrait s'inquiéter de l'avenir alors que le moral des ménages américains est au zénith (l'indice de confiance explose à 98 contre 93,8 avant l'élection de D.Trump) ?
Ce rallye n'a aucun équivalent depuis 17 ans parce qu'il s'élance d'un 'plus haut' (et non depuis un 'point bas' automnal comme en 2014 et 2015), parce que les PER explosent, parce que les taux grimpent (2,465%, zénith annuel), parce qu'il illustre un effet 'boule de neige' et surtout une forme de délicieuse 'panique à la hausse' qui tombe au meilleur moment, celui de l'habillage des bilans !
Tout le monde veut en être, plus personne ne conteste son bien fondé, plus personne ne pense qu'il reste le moindre risque à affronter dans un avenir prévisible...
Nous observons le plus puissant consensus acheteur depuis fin 1999, basé sur la seule foi en un président providentiel... tout comme il y a 17 ans à l'aube d'une révolution technologique réputée tout aussi providentielle.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Et cas de figure quasiment unique depuis 50 ans, les 5 indices majeurs américains battent collectivement et simultanément leurs records absolus.
L'indice Dow Jones aligne un 14ème record depuis le 9 novembre (+0,72%,
à 19.757), le S&P500 un 6ème en 4 semaines (+0,6% à 2.260), le Nasdaq un 3ème (+0,5% à 5.450), le Russel-2000... on ne les compte plus (+0,2% à 1.390).
Et le Dow Transport fait un bande à part en clôture (-0,15% à 9.404) mais avait pulvérisé d'entrée de jeu son zénith à 9.490 (il avait pris le meilleur départ des 5 indices majeurs).
Sur la semaine, le Dow et le 'S&P' se sont adjugés 3,1%, à l'issue d'une cinquième semaine positive consécutive et le Nasdaq engrange +3,6%.
Ce rallye, personne ne l'a vu venir -surtout pas dans un contexte de spectaculaire remontée des taux- mais la maxime qui prévaut est la suivante: puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les instigateurs.
Alors ce 'rallye' apparaît parfaitement logique puisque le nouveau Président est 'pro-business' (ça change de Barack Obama qui était communiste et dont l'obsession était de provoquer la faillite des entreprises) et pour la dérégulation bancaire (dont chacun a pu apprécier les bienfaits avec la crises des 'subprime', les banques étant livrées à elles mêmes, sans contrôle durant une décennie).
Et comment Wall Street pourrait s'inquiéter de l'avenir alors que le moral des ménages américains est au zénith (l'indice de confiance explose à 98 contre 93,8 avant l'élection de D.Trump) ?
Ce rallye n'a aucun équivalent depuis 17 ans parce qu'il s'élance d'un 'plus haut' (et non depuis un 'point bas' automnal comme en 2014 et 2015), parce que les PER explosent, parce que les taux grimpent (2,465%, zénith annuel), parce qu'il illustre un effet 'boule de neige' et surtout une forme de délicieuse 'panique à la hausse' qui tombe au meilleur moment, celui de l'habillage des bilans !
Tout le monde veut en être, plus personne ne conteste son bien fondé, plus personne ne pense qu'il reste le moindre risque à affronter dans un avenir prévisible...
Nous observons le plus puissant consensus acheteur depuis fin 1999, basé sur la seule foi en un président providentiel... tout comme il y a 17 ans à l'aube d'une révolution technologique réputée tout aussi providentielle.
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