Investing.com - La semaine passée aura vu les cours de l'or atteindre vendredi un pic des trois dernières semaines, avec la combinaison du dollar U.S. largement affaibli, des craintes causées par la dette souveraine grecque et des inquiétudes ravivées concernant le Moyen-Orient augmentant son attrait.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 537.45 USD de l'once à la clôture des marchés de vendredi, bondissant de 1.55% sur la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 539.45 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 4 mai.
Le billet vert a en effet subi un fort mouvement baissier vendredi après la publication de chiffres montrant une plongée des ventes de logements en cours pour avril, tandis qu'une autre étude mettait en évidence une croissance décevante pour les dépenses des consommateurs au cours du mois dernier.
Les chiffres révisés du PIB des Etats-Unis dévoilés en début de semaine avaient déjà indiqué que sa croissance au premier trimestre avait été plus lente que prévu, se situant à 1.8% au lieu des 2.1% attendus.
Ces résultats décevants ont étouffé l'espoir d'un durcissement imminent de la politique monétaire américaine, et augmenté l'attrait de l'or et des autres métaux précieux.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 1.6% pour se situer à 74.69 vendredi, sa pire valeur depuis le 10 mai.
La faiblesse du dollar bénéficie généralement aux métaux précieux, les matières premières aux prix libellés en dollars ayant tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
La peur persistante de la dette souveraine grecque a également continué à tirer les prix vers le haut. Les dirigeants de la Grèce n'ont en effet pas réussi vendredi à trouver un plan consensuel de gestion de la crise économique du pays, soulignant les doutes concernant la capacité de l'Union Européenne à résoudre les problèmes financiers du pays.
BNP paribas, pourvoyeur international de services financiers, a déclaré vendredi: "La crise fiscale en zone euro et les angoisses liées à la situation économique américaine devraient pour le moment continuer à profiter à l'or servant de refuge."
Les investisseurs ont par ailleurs vu leur attention captée par l'instabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les violences se sont en effet aggravées au Yémen, menaçant de plonger le pays dans la guerre civile, tandis que les dirigeants du monde renouvelaient leur appel au départ du colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant contesté de la Libye.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs gagné 7.85% pour grimper à 37.99 USD de l'once dans le même temps, connaissant leur plus forte progression hebdomadaire depuis avril.
L'U.S. Mint, organisme chargé de battre monnaie, a par ailleurs révélé vendredi que sa branche de San Francisco commencerait à produire des pièces d'argent dénommées American Eagle afin de satisfaire une demande atteignant des "niveaux inégalés".
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 537.45 USD de l'once à la clôture des marchés de vendredi, bondissant de 1.55% sur la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 539.45 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 4 mai.
Le billet vert a en effet subi un fort mouvement baissier vendredi après la publication de chiffres montrant une plongée des ventes de logements en cours pour avril, tandis qu'une autre étude mettait en évidence une croissance décevante pour les dépenses des consommateurs au cours du mois dernier.
Les chiffres révisés du PIB des Etats-Unis dévoilés en début de semaine avaient déjà indiqué que sa croissance au premier trimestre avait été plus lente que prévu, se situant à 1.8% au lieu des 2.1% attendus.
Ces résultats décevants ont étouffé l'espoir d'un durcissement imminent de la politique monétaire américaine, et augmenté l'attrait de l'or et des autres métaux précieux.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 1.6% pour se situer à 74.69 vendredi, sa pire valeur depuis le 10 mai.
La faiblesse du dollar bénéficie généralement aux métaux précieux, les matières premières aux prix libellés en dollars ayant tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
La peur persistante de la dette souveraine grecque a également continué à tirer les prix vers le haut. Les dirigeants de la Grèce n'ont en effet pas réussi vendredi à trouver un plan consensuel de gestion de la crise économique du pays, soulignant les doutes concernant la capacité de l'Union Européenne à résoudre les problèmes financiers du pays.
BNP paribas, pourvoyeur international de services financiers, a déclaré vendredi: "La crise fiscale en zone euro et les angoisses liées à la situation économique américaine devraient pour le moment continuer à profiter à l'or servant de refuge."
Les investisseurs ont par ailleurs vu leur attention captée par l'instabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les violences se sont en effet aggravées au Yémen, menaçant de plonger le pays dans la guerre civile, tandis que les dirigeants du monde renouvelaient leur appel au départ du colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant contesté de la Libye.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs gagné 7.85% pour grimper à 37.99 USD de l'once dans le même temps, connaissant leur plus forte progression hebdomadaire depuis avril.
L'U.S. Mint, organisme chargé de battre monnaie, a par ailleurs révélé vendredi que sa branche de San Francisco commencerait à produire des pièces d'argent dénommées American Eagle afin de satisfaire une demande atteignant des "niveaux inégalés".