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EN DIRECT - Le dernier jour du G20 sur fond de crise grecque

Publié le 04/11/2011 10:30
Mis à jour le 04/11/2011 17:10

LE POINT A 16H30 - Fin du G20 de Cannes. Pendant deux jours, les chefs d'Etat et de gouvernement des principaux pays riches et émergents ont cherché à éviter coûte que coûte une propagation de la crise grecque, toujours possible malgré l'abandon du référendum, décidé de placer l'Italie sous surveillance du FMI et convenu de mesures cherchant à éviter au monde une nouvelle récession.

Parmi les conclusions présentées par Nicolas Sarkozy figurent notamment la publication d'une liste des pays abritant les paradis fiscaux, mais aussi l'identification de 29 banques dites d'importance "systémique". Ces établissements, qui représentent un danger pour l'ensemble de l'économie, vont se voir imposer une série de mesures afin de les renforcer.

Le président français Nicolas Sarkozy a également souhaité qu'une taxe sur les transactions financières soit mise en place dans les pays de l'Union européenne (UE) "dès l'année 2012". FIN DE NOTRE DIRECT.

16H15 - Fin? - Sur le compte Twitter de l'Elysée, un message: "Le G20 est fini, merci de l'avoir suivi". La journée n'est pourtant pas finie pour Nicolas Sarkozy, visiblement épuisé: il préside actuellement avec Barack Obama une cérémonie pour l'amitié franco-américaine et doit encore s'entretenir lors d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre indien Manmohan Singh.

15H38 - Plongée - La Bourse de Paris dégringole, cédant 1,96% dans un marché en proie aux incertitudes et inquieté par la situation de l'Italie. A 15H35 (14H35 GMT), peu avant la clôture du G20, l'indice CAC 40 cédait 68,98 points à 3.227,66 points. Les valeurs bancaires perdaient quelque 4%.

15H37 - Danger? - Les régulateurs ont identifié au total 29 banques dites d'importance "systémique", qui représentent un danger pour l'ensemble de l'économie en cas de faillite, et vont leur imposer une série de mesures pour les renforcer. Outre les quatre établissements cités par Nicolas Sarkozy (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE) figurent également plusieurs banques d'affaires américaines dont Goldman Sachs.

Banques sous contrôle

15H47 - Changes - Le président américain salue la décision de la Chine d'augmenter la flexibilité du yuan, qualifiant une telle mesure de fondamentale pour la croissance mondiale.

15H45 - L'EUROPE EST "EN MESURE" DE REPONDRE A LA CRISE DE LA DETTE, affirme Barack Obama. "Après avoir écouté nos partenaires européens ces deux derniers jours, je suis certain que l'Europe est en mesure d'être à la hauteur de ces difficultés", affirme le président américain lors d'une conférence de presse.

15H00 - SILVIO BERLUSCONI CONFIRME AVOIR FAIT APPEL AU FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL pour "surveiller" et "certifier" la mise en oeuvre des mesures anti-crise de l'Italie. Devant la presse, il estime que son gouvernement n'est pas menacé et assure ne voir aucune autre personnalité en Italie susceptible de représenter le pays aussi bien que lui.

14H50 - Mot de la fin - "Les gouvernements peuvent agir, ils ne sont pas condamnés à subir": tels sont les mots de conclusion de Nicolas Sarkozy, au terme de la conférence de presse qui clôt le G20, à Cannes.

14H45 - Optimisme - "On a moins parlé de la faim dans le monde, c'est incontestable, je partage la déception" (des ONG), affirme Nicolas Sarkozy, avant de saluer les progrès accomplis selon lui, notamment quant au chemin parcouru par l'idée d'une taxe sur les transactions financières. Il se dit optimiste, avant de lancer une pique aux journalistes: "bien sûr, il y a peu de chances que vous soyez optimistes pour moi!".

14H40 - Liste noire - BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE figurent dans la liste des banques dites d'importance "systémique", qui en raison de leur taille représentent un danger pour l'ensemble de l'économie en cas de faillite. En proie à un trou de mémoire, Nicolas Sarkozy doit demander de l'aide à ses ministres, au premier rang de l'auditoire, pour retrouver les noms des quatre établissements bancaires. Dans un sourire, il les remercie "de leur contribution".

14H35 - Souveraineté - "Nous n'avons pas voulu changer les gouvernements, ni en Grèce, ni en Italie, ce n'est pas notre rôle", se défend le président français en réponse à la question d'un journaliste. "Tout le problème, c'est la réconciliation des peuples avec l'Europe", dit-il.

14H25 - NICOLAS SARKOZY ESPERE UNE TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIERES EN EUROPE "DEBUT 2012". Il se réjouit d'être sorti d'une situation de "blocage" et salue à ce titre la "disponibilité de Barack Obama à envisager la contribution des acteurs financiers". "Il est indispensable que les peuples du monde sachent que les acteurs financiers qui ont conduit le monde dans ces travers " (...) contribuent à "la réparation des dégâts", estime-t-il.

14H18 - "LES PARADIS FISCAUX SERONT MIS AU BAN DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE". Nicolas Sarkozy pointe du doigt 11 pays au début de la conférence de presse qui va clôturer le sommet. "Antigua-et-Barbuda, La Barbade, Botswana, Brunei, Panama, Seychelles, Trinidad-et-Tobago, Uruguay et Vanuatu ne se sont pas dotés d'un cadre juridique adapté à l'échange d'informations fiscales", révèle-t-il, ajoutant que "la Suisse et le Liechtenstein ne sont pas encore qualifiés" parmi les pays qui ont mis en place un tel cadre.

13H58 - Grand oublié - Selon Taneem Essop, du WWF, le sommet de Cannes a "raté" l'opportunité d'adresser un signal fort sur le changement climatique avant la conférence qui doit se tenir sous l'égide de l'ONU à Durban (Afrique du Sud) à la fin du mois. Le prochain sommet du G20, sous présidence mexicaine, "devra se concentrer sur la croissance verte" et les changements climatiques, a-t-elle lancé.

13h36 - Non grata - Au coeur d'Athènes, sur la place Syntagma, Sofia Papadimitriou, 25 ans, étudiante, fait une pause avant d’aller en cours, un soda à la main :"Papandréou doit partir, il est en bout de course, il ne peut plus rien faire, il n’a plus d’énergie".

13H33 - Miettes - Les ONG se disent déçues par le sommet de Cannes, l'accusant d'avoir oublié les déshérités de la planète pour voler au secours de la zone euro et de la Grèce. "Le repas pour la Grèce et les autres pays du G20 est copieux mais dans les pays en voie de développement, les pauvres sont de nouveau nourris de miettes", dénonce Soren Ambrose, de ActionAid (Kenya), lors d'une conférence de presse.

13H20 - LE G20 VA ACCEPTER D'APPORTER DES RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES AU FMI, déclare le président de l'UE Herman Van Rompuy.

Le référendum grec enterré

13H18 - Nouvelle instance - Les dirigeants du G20 veulent "réformer" le Conseil de stabilité financière (FSB), à la tête duquel le gouverneur de la Banque centrale du Canada, Mark Carney, vient d'être élu. Dirigé jusqu'ici par Mario Draghi, devenu cette semaine président de la Banque centrale européenne (BCE), cet organe a été créé pour répondre au danger posé par les grandes banques dites systémiques. Objectif de cette réforme : "améliorer sa capacité à coordonner et à contrôler" le programme de régulation financière du G20. "Cette instance étant appelée à jouer un rôle de plus en plus important, nous sommes convenus de renforcer ses capacités, ses ressources et sa gouvernance" grâce notamment à sa "pérennisation" et à un "mandat politique fort", affirme le projet de déclaration finale du G20.

13H10 - Solidarité européenne? - Les chefs d'Etat affichent leur unité, mais quid des populations? Entre Berlin et Athènes, un journaliste de l'AFP relate ses échanges avec des chauffeurs de taxi : "Ils sont fainéants, lui a déclaré l'Allemand à propos des Grecs. Ils veulent vivre comme des rois et nous devrions payer pour eux." Réponse de son homologue athénien: "Je n'aime pas les Allemands. Ce sont tous des nazis."

13H05 - ROME A DEMANDE AU FMI DE SURVEILLER L'APPLICATION DE SES MESURES BUDGETAIRES, poursuit M. Barroso.

13H03 - PAS D'UNANIMITE SUR UNE TAXE FINANCIERE - Le communiqué du G20 va évoquer la taxe financière, mais il n'y a pas d'unanimité, déclare le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

13H00 - Et après... - La Grande-Bretagne "prépare des plans" dans l'hypothèse où la crise de la dette en Europe aboutirait à la disparition de l'euro, indique le ministre des Finances britannique, George Osborne. "La Grande-Bretagne et le gouvernement britannique se préparent à toutes les situations", dit-il.

12H55 - Cinéma - Au coeur du Palais des festivals, qui accueille le G20 à Cannes, quelques détails rappellent les liens ténus du lieu avec le 7e art. Parmi eux, l'ambiance musicale des toilettes du service de presse, où sont diffusées notamment la bande originale de "Star Wars" ou encore de "Jurassic Park".

12H45 - Plus de moyens pour le FMI - Le projet de communiqué final évoque également une possible augmentation des ressources du FMI. "Les Etats qui le souhaitent pourront, vers l'automne 2012, augmenter leur participation bilatérale" à ces ressources, indique le texte.

12H20 - LA GRECE ABANDONNE L'IDEE D'UN REFERENDUM SUR LE PLAN DE SAUVETAGE EUROPEEN. Annonce faite par communiqué par le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, qui souligne que le gouvernement briguera ce soir la confiance "pour obtenir le plus grand consensus possible" politique "avec la formation d'un gouvernement en ce sens".

12H15 - Expectative - La Bourse de Paris, en petite hausse, reprend son souffle dans l'attente de précisions sur la situation politique en Grèce et des conclusions du sommet du G20. A 11H50 (10H50 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 0,41% ou 12,95 points, à 3.208,42 points, après être brièvement tombé dans le rouge dans la matinée.

12H05 - Puissants casseurs - Pour Franck Gaye, porte-parole du contre-sommet anti-G20, "le bilan du G20 est totalement négatif". "Ils (les dirigeants mondiaux) rassurent les marchés financiers mais les peuples s'enfoncent dans la crise économique, déclare-t-il depuis Nice à Catherine Hours, journaliste à l'AFP. Les casseurs qu'on attendait sur Nice se sont réunis à Cannes pour casser tout ce qui était solidarité".

12H00 - Crime - A Nice, une quarantaire d'altermondialistes anti-G20 sont couchés par terre devant une agence BNP Paribas, faisant les morts. "Scène de crime financier", peut-on lire sur une pancarte.

11H50 - Erreurs - "On a fait trop peu, on a fait trop tard et on a fait sans suffisamment de considération" pour la Grèce, a déploré sur France Info Michel Sapin, député PS proche de François Hollande et ancien ministre de l'Economie."Que ce soit Nicolas Sarkozy ou que ce soit Angela Merkel, beaucoup d'erreurs ont été commises", poursuit-il.

11h44 - Retardataire - Nicolas Sarkozy s'est fait attendre quelque 45 minutes au groupe de travail n°3. Entre-temps, Barack Obama, Angela Merkel, David Cameron ou encore le président de la Banque Mondiale Robert Zoellick et le président de l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy ont conversé dans une atmosphère ponctuée de rires et détendue, à l'image du "Morning guys" (Salut les gars) lancé par un Obama mâchant du chewing-gum. Le président américain et la chancelière allemande se sont ensuite isolés au fond de la pièce pour une discussion intense en tête à tête. Barack Obama a commencé par écouter longuement la chancelière, avant de prendre à son tour la parole, lui posant à plusieurs reprises la main sur l'épaule. Discussion interrompue par l'arrivée du président français.

11 H40 - Nourrir la planète - Les pays du G20 s'engagent à "augmenter durablement la production et la productivité agricoles" et à renforcer la transparence des marchés des matières premières agricoles. "Pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d'ici à 2050, il est estimé qu'une augmentation de 70% de la production agricole sera nécessaire sur la même période", indique le document provisoire rendu public de source européenne.

11H30 - Bonus dans le viseur - Selon le projet de déclaration finale obtenu par l'AFP, le G20 s'engage à contrôler "en continu" les bonus distribués par les banques. "Nous invitons le Conseil de stabilité financière (FSB) à entreprendre un processus de contrôle en continu des pratiques de rémunération et à rendre ses résultats publics, en insistant sur les lacunes et les obstacles qui empêchent l’application totale de ces normes", selon ce texte qui devait être publié au terme du sommet en début d'après-midi.

L'Italie sous pression

10H50 - Présidence mexicaine - Au cours du déjeuner, la France, qui assure la présidence tournante du G20 depuis novembre 2010, passera le relais au Mexique pour un an.

10H42 - Coup médiatique? - "Opération" de communication "insupportable", "monopole" anormal dans la "pratique qui devrait être pluraliste des médias" : François Bayrou, président du MoDem, dénonce l'interview croisée de Nicolas Sarkozy et Barack Obama qui sera diffusée sur France 2 et TF1 à 20H00.

10H38 - Ultimatum - La Grèce serait exclue de la zone euro mais aussi de l'Union européenne si elle n'accepte pas le plan décidé par les Etats européens le 27 octobre pour essayer de résoudre la crise de la dette, a mis en garde le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti, sur Europe 1.

10H30 - Critique - François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, estime que Nicolas Sarkozy est apparu comme un "animateur" de la première journée du sommet, sans avoir été "véritablement un acteur de la régulation financière". "Il faut doter le Fonds de stabilité financière de manière puissante pour permettre à la Banque centrale européenne d'intervenir aujourd'hui et enfin avoir une politique de croissance pour que les pays puissent non seulement réduire leurs dettes et leurs déficits mais surtout avoir les moyens de préparer l'avenir", a-t-il dit au micro d'Europe 1.

10H25 - Rome sous surveillance - L'Italie dément avoir accepté une "surveillance" formelle par le Fonds monétaire international mais elle est prête à demander des "conseils" à l'institution de Washington, selon une source gouvernementale. Des sources européennes avaient affirmé vendredi à l'AFP que l'Italie avait accepté au G20 une surveillance stricte de ses engagements de réduction du déficit public par le FMI et la Commission européenne.

10H10 - Dans le vert - Les Bourses européennes ont ouvert en hausse, restant sur leur lancée de la veille après l'évocation d'un possible abandon du référendum grec et la décision surprise de la BCE d'abaisser ses taux. Paris a ainsi ouvert en hausse de 0,57%, Francfort de 0,69%, Londres de 0,62%. Peu après l'ouverture, Madrid progressait de 0,52% et Milan de 0,47%.

09H57 - Au travail - Le sommet du G20 reprend ses travaux pour sa deuxième et dernière journée. Au programme: une série de sessions sur la régulation financière, les paradis fiscaux, les prix des matières premières ou la lutte contre la corruption. Le sommet de Cannes s'achèvera par un déjeuner qui mettra la dernière main à sa déclaration finale.

EN DIRECT - Deuxième et dernier jour du G20 à Cannes. Après une première journée parasitée par le casse-tête grec, les grandes puissances tentent d'afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts venus d'Athènes, qui risquent de déclencher une "réaction en chaîne" pour l'économie mondiale.

Jeudi, les chefs d'Etat et de gouvernement des principaux pays riches et émergents ont au moins reçu deux bonnes nouvelles: d'abord de la Banque centrale européenne (BCE), qui a baissé ses taux et égayé des marchés déprimés; puis d'Athènes, où un gouvernement d'union nationale pourrait voir le jour.

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