Investing.com - Les bourses européennes étaient en nette baisse ce jeudi, les investisseurs demeurant inquiets de le crise de la dette souveraine de la zone euro suite à la forte hausse des dividendes des emprunts italiens et espagnols.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a plongé de 1.83%, le CAC 40 français de 1.63%, et le DAX 30 allemand de 1.86%.
L'audace s'est en effet trouvée mise à mal lundi par le bond des dividendes des obligations italiennes et espagnoles, attisant l'angoisse liée aux efforts d'endiguement de la crise de la dette souveraine à l'intérieur de la zone euro.
Les dividendes des 3 milliards d'euro d'obligations à cinq ans italiennes se sont en effet élevés hier vers 6.29%, un nouveau record depuis l'introduction de l'euro, au lendemain de la désignation de l'ancien commissaire européen Mario Monti comme premier ministre, tandis que ceux des bons du trésor à 10 ans de l'Espagne ont quand à eux dépassé les 6% pour la première fois depuis août.
Le parti CDU de la chancelière allemande Angela Merkel, actuellement au pouvoir en Allemagne, a pour sa part adopté une mesure permettant aux nations le désirant de quitter la zone euro tout en continuant à faire partie de l'Union Européenne.
La finance coiffait le bonnet d'âne, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit dévissant respectivement de 6.98 et 4.07%
BNP Paribas et le Crédit Agricole, les deux plus grosses banques françaises, ont laissé filer 5.13 et 4.12%, suivies de près par la Deutsche Bank et la Commerzbank allemandes avec 2.79 et 2.02%.
Finmeccanica, deuxième groupe industriel italien, s'est pour sa part effondré de 14.18% après avoir avoué la mise en vente pour 1 milliard d'euros d'actifs en raison des pertes prévues pour l'année.
Parmi les autres compagnies notales, Kabel Deutschland, premier opérateur de réseaux câblés de l'Allemagne, a reculé de 3.17% après avoir estimé que la croissance de ses ventes pour 2011 se trouverait dans la partie basse de la fourchette de ses estimations, située entre 6.25 et 6.75%.
A Londres, le FTSE 100 a dégringolé de 0.7%, les prêteurs de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
Barclays a glissé de 3.26%, la Royal Bank of Scotland de 2.55%, HSBC Holdings et Lloyds Banking limitant les dégâts à 2.28 et 2.06%.
Le secteur énergétique a également tiré la bourse vers le bas, les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton fondant respectivement de 0.41 et 0.76%, et British Petroleum de 0.52%.
Les cuivriers Xstrata et Kazakhmys ont pour leur part fléchi de 2.28 et 1.26%.
L'entreprise de télécommunications Cable and Wireless Worldwide a coulé de 9.97% suite au gel du paiement de ses dividendes, nommant d'autre part Gavin Darby comme directeur général.
Les perspectives des marchés américains étaient également moroses: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.52%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.63% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.59%.
Des résultats émanant des autorités avaient auparavant montré que le produit intérieur brut germanique avait augmenté de 0.5% au troisième trimestre, de manière conforme aux attentes, après 0.3% revus à la hausse précédemment.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a plongé de 1.83%, le CAC 40 français de 1.63%, et le DAX 30 allemand de 1.86%.
L'audace s'est en effet trouvée mise à mal lundi par le bond des dividendes des obligations italiennes et espagnoles, attisant l'angoisse liée aux efforts d'endiguement de la crise de la dette souveraine à l'intérieur de la zone euro.
Les dividendes des 3 milliards d'euro d'obligations à cinq ans italiennes se sont en effet élevés hier vers 6.29%, un nouveau record depuis l'introduction de l'euro, au lendemain de la désignation de l'ancien commissaire européen Mario Monti comme premier ministre, tandis que ceux des bons du trésor à 10 ans de l'Espagne ont quand à eux dépassé les 6% pour la première fois depuis août.
Le parti CDU de la chancelière allemande Angela Merkel, actuellement au pouvoir en Allemagne, a pour sa part adopté une mesure permettant aux nations le désirant de quitter la zone euro tout en continuant à faire partie de l'Union Européenne.
La finance coiffait le bonnet d'âne, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit dévissant respectivement de 6.98 et 4.07%
BNP Paribas et le Crédit Agricole, les deux plus grosses banques françaises, ont laissé filer 5.13 et 4.12%, suivies de près par la Deutsche Bank et la Commerzbank allemandes avec 2.79 et 2.02%.
Finmeccanica, deuxième groupe industriel italien, s'est pour sa part effondré de 14.18% après avoir avoué la mise en vente pour 1 milliard d'euros d'actifs en raison des pertes prévues pour l'année.
Parmi les autres compagnies notales, Kabel Deutschland, premier opérateur de réseaux câblés de l'Allemagne, a reculé de 3.17% après avoir estimé que la croissance de ses ventes pour 2011 se trouverait dans la partie basse de la fourchette de ses estimations, située entre 6.25 et 6.75%.
A Londres, le FTSE 100 a dégringolé de 0.7%, les prêteurs de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
Barclays a glissé de 3.26%, la Royal Bank of Scotland de 2.55%, HSBC Holdings et Lloyds Banking limitant les dégâts à 2.28 et 2.06%.
Le secteur énergétique a également tiré la bourse vers le bas, les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton fondant respectivement de 0.41 et 0.76%, et British Petroleum de 0.52%.
Les cuivriers Xstrata et Kazakhmys ont pour leur part fléchi de 2.28 et 1.26%.
L'entreprise de télécommunications Cable and Wireless Worldwide a coulé de 9.97% suite au gel du paiement de ses dividendes, nommant d'autre part Gavin Darby comme directeur général.
Les perspectives des marchés américains étaient également moroses: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.52%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.63% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.59%.
Des résultats émanant des autorités avaient auparavant montré que le produit intérieur brut germanique avait augmenté de 0.5% au troisième trimestre, de manière conforme aux attentes, après 0.3% revus à la hausse précédemment.