Investing.com - L'euro s'est rapproché de son un creux du jour face au dollar U.S. ce jeudi après-midi, la déception des résultats du marché de l'emploi américain et la persistance des craintes liées à l'Espagne continuant de l'handicaper, malgré des enchères plutôt réussies de la part de cette dernière.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.307 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.3079, perdant 0.33%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.3032, son plancher du 9 avril, et de rencontrer de la résistance à 1.3164, son plafond d'aujourd'hui.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet annoncé que le nombre hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage avait diminué de 2 000 unités pour en totaliser 386 000 après ajustement saisonnier pour la semaine achevée le 14 avril, alors que les experts espéraient l'en voir régresser de 18 000 jusqu'à 370 000 sur la période considérée.
Il s'était situé à 388 000 corrigés lors de la précédente, dont l'estimation préliminaire à 380 000 a dû être révisée à la hausse.
Il s'est donc encore maintenu sous les 400 000, performance historiquement liée à des améliorations sur le marché du travail, au cours de 23 des 25 dernières semaines, bien qu'il se soit récemment éloigné des 350 000 qui dénotent généralement une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne.
Les enchères de dettes espagnoles ont pour lur part levé légèrement plus que les 2.5 milliards d'euros envisagés, tandis que les coûts des emprunts sur dix ans du pays se maintenaient sous la barre des 6% malgré leur ascension.
Madrid a ainsi écoulé aux enchères pour 1.11 milliards d'euros d'obligations à deux ans à un taux moyen de 3.46%, au lieu de 2.06% lors d'une occasion similaire le mois dernier, et pour 1.42 milliards d'obligations décennales à 5.74% de moyenne, contre 5.33% enregistrés en mars.
L'augmentation des coûts à très long terme reflétait la peur que le gouvernement du premier ministre Mariano Rajoy ne parvienne pas à réaliser les réductions d'un des plus gros déficits régionaux escomptées, dans l'ombre du spectre de la récession.
Le moral avait déjà reculé d'un cran après que la banque centrale espagnole ait révélé hier que la quantité des prêts indésirables détenus par les établissements financiers du pays avait atteint en février son plus haut niveau en 18 ans, ravivant l'angoisse concernant la santé du secteur bancaire national.
La monnaie unique a par ailleurs perdu du terrain sur la livre sterling avec un couple EUR/GBP dérapant de 0.32% pour glisser à 0.8163
Les Etats-Unis comptaient quand à eux rendre dans l'après-midi un rapport issu d'experts immobiliers portant sur le volume des ventes de maisons d'occasionainssi qu'une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.307 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.3079, perdant 0.33%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.3032, son plancher du 9 avril, et de rencontrer de la résistance à 1.3164, son plafond d'aujourd'hui.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet annoncé que le nombre hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage avait diminué de 2 000 unités pour en totaliser 386 000 après ajustement saisonnier pour la semaine achevée le 14 avril, alors que les experts espéraient l'en voir régresser de 18 000 jusqu'à 370 000 sur la période considérée.
Il s'était situé à 388 000 corrigés lors de la précédente, dont l'estimation préliminaire à 380 000 a dû être révisée à la hausse.
Il s'est donc encore maintenu sous les 400 000, performance historiquement liée à des améliorations sur le marché du travail, au cours de 23 des 25 dernières semaines, bien qu'il se soit récemment éloigné des 350 000 qui dénotent généralement une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne.
Les enchères de dettes espagnoles ont pour lur part levé légèrement plus que les 2.5 milliards d'euros envisagés, tandis que les coûts des emprunts sur dix ans du pays se maintenaient sous la barre des 6% malgré leur ascension.
Madrid a ainsi écoulé aux enchères pour 1.11 milliards d'euros d'obligations à deux ans à un taux moyen de 3.46%, au lieu de 2.06% lors d'une occasion similaire le mois dernier, et pour 1.42 milliards d'obligations décennales à 5.74% de moyenne, contre 5.33% enregistrés en mars.
L'augmentation des coûts à très long terme reflétait la peur que le gouvernement du premier ministre Mariano Rajoy ne parvienne pas à réaliser les réductions d'un des plus gros déficits régionaux escomptées, dans l'ombre du spectre de la récession.
Le moral avait déjà reculé d'un cran après que la banque centrale espagnole ait révélé hier que la quantité des prêts indésirables détenus par les établissements financiers du pays avait atteint en février son plus haut niveau en 18 ans, ravivant l'angoisse concernant la santé du secteur bancaire national.
La monnaie unique a par ailleurs perdu du terrain sur la livre sterling avec un couple EUR/GBP dérapant de 0.32% pour glisser à 0.8163
Les Etats-Unis comptaient quand à eux rendre dans l'après-midi un rapport issu d'experts immobiliers portant sur le volume des ventes de maisons d'occasionainssi qu'une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.