La Bourse de Paris a terminé mardi en hausse de 2,60% à 3.775,74 points, grâce à des nouvelles positives sur le front des entreprises et une dissipation des craintes liées à la crise financière à Dubaï.
Le CAC 40 a gagné de 95,59 points à 3.775,74 points, dans un faible volume de transactions, de 3,512 milliards d'euros.
Les volumes sont faibles depuis plusieurs séances car "la plupart des gérants ont clôturé leurs comptes" pour 2009 afin de sécuriser les gains enregistrés cette année, a indiqué un vendeur d'actions parisien ayant requis l'anonymat.
Les autres grandes places européennes ont terminé en hausse: le Footsie à Londres a gagné 2,34%, le Dax à Francfort 2,68% et l'Eurostoxx 2,66%.
Encouragée par les marchés asiatiques et une chasse aux bonnes affaires après la baisse de la veille (-1,11%), la Bourse de Paris a ouvert en nette hausse et n'a cessé de grimper ensuite.
L'annonce lundi d'une restructuration par le conglomérat public Dubai World de compagnies de l'émirat, dont le géant immobilier Nakheel, n'a pas dissipé toutes les craintes, mais elle les a atténuées en Europe, selon les analystes.
Des indicateurs positifs sur l'économie dans la zone euro (chômage et indice sur le secteur manufacturier en novembre) ont également soutenu le marché dans la matinée.
La publication d'une baisse plus forte que prévu de l'indicateur d'activité (ISM) sur le secteur manufacturier américain en novembre a pesé sur le CAC 40 vers 16H00 (15H00 GMT), mais brièvement.
Le CAC 40 a surtout bénéficié de nouvelles positives pour plusieurs grosses valeurs, a précisé le vendeur d'actions.
Ainsi, Alstom a gagné 6,72% à 49,77 euros et Schneider Electric 3,81% à 75,67 euros, après que leur offre conjointe pour le rachat de la filiale T&D d'Areva a été retenue.
Areva a cédé 0,48% à 343,95 euros.
Vivendi s'est apprécié de 3,96% à 19,95 euros. Selon des sources proches du dossier, Vivendi a accepté de ramener à 5,8 milliards de dollars la valorisation de sa part dans le groupe de médias NBC Universal, au terme d'un accord avec l'actionaire majoritaire General Electric (GE) qui ouvre la voie à la vente de NBC au câblo-opérateur Comcast.
En revanche, EADS a passé toute la séance dans le rouge et clôturé en baisse de 2,22% à 11,65 euros. La baisse du billet vert, qui atteint ses plus bas face à l'euro est une mauvaise nouvelle, tout comme le possible dérapage des coûts de construction de l'avion de transport militaire A400M, a indiqué Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.