Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Telecom Italia/Telefonica: démenti de Rome mais le marché semble y croire

Publié le 02/02/2010 15:35
Mis à jour le 02/02/2010 18:10

Le gouvernement italien a démenti mardi qu'il allait donner son feu vert à une fusion entre Telecom Italia et l'espagnol Telefonica mais le marché semblait tout de même parier sur une telle opération alors que les rumeurs se sont multipliées récemment.

Le quotidien La Repubblica a affirmé que le gouvernement s'apprêtait à donner son accord à une telle opération, en échange de garanties.

Telefonica est l'actionnaire principal de Telco, holding de contrôle du groupe italien depuis 2007 qui dispose de 22,5% de son capital, ce qui fait du groupe espagnol le premier actionnaire de Telecom Italia avec une part indirecte d'environ 10%.

Le gouvernement italien s'est empressé de démentir ces informations de "la manière la plus totale", écrivant dans un communiqué qu'"il n'y a eu aucune rencontre, aucun contact, aucune condition".

"Il n'y aucun avis favorable du gouvernement, il y a trop de bavardages", a insisté le ministre du Développement économique, Claudio Scajola, selon des propos tenus en Israël, où il accompagne Silvio Berlusconi, et rapportés par les médias italiens. M. Scajola a indiqué qu'il rencontrera jeudi le directeur général de Telecom Italia, Franco Bernabè.

Telecom Italia et Telefonica se sont refusés à tout commentaire.

Selon La Repubblica, les conditions posées par le gouvernement seraient notamment que le réseau de télécommunications, qu'il considère comme stratégique, reste entre des mains italiennes.

Il souhaiterait aussi que les actionnaires italiens du groupe, les banques Intesa Sanpaolo et Mediobanca et l'assureur Generali, s'engagent à ne pas céder leurs parts pendant un certain temps.

Un feu vert à une fusion serait un changement d'orientation pour le gouvernement qui avait jusqu'à présent refusé une telle hypothèse, fait remarquer La Repubblica.

Mais le groupe Mediaset de Silvio Berlusconi a racheté fin décembre la chaîne espagnole Cuatro et Rome pourrait donc accepter de renvoyer l'ascenseur aux Espagnols, a souligné fréquemment la presse italienne ces dernières semaines.

Le marché semblait de son côté croire à la possibilité d'une telle fusion.

Malgré le démenti de Rome, l'action Telecom Italia, qui avait pris près de 9% dans les premiers échanges, a clôturé sur un bond de 6,01% à 1,146 euro, dans un marché en hausse de 1,83%. Telefonica a pris de son côté 0,55% à 17,42 euros dans un marché en hausse de 1,33%.

Si les informations de presse en ce sens sont récurrentes depuis l'entrée de Telefonica dans le capital de l'italien, elles se sont multipliées récemment. Début janvier, Intesa Sanpaolo, Mediobanca et Generali ont notamment démenti une vente de leur participation à Telefonica.

"La logique d'une telle opération est assez forte. Telefonica a des raisons significatives de vouloir augmenter sa participation" même si "cela ne sera jamais une opération facile", a déclaré à l'AFP Michael Kovacocy, analyste de Daiwa Capital Markets. "Nous verrons à coup sûr une opération dans les trimestres qui viennent", a-t-il assuré.

Mais ce point de vue ne fait pas l'unanimité. "Nous continuons de penser que les informations sur un rachat de Telecom Italia par Telefonica ont peu de chances de se concrétiser", juge Giovanni d'Amico, analyste chez UniCredit, dans une note.

Selon lui, un "scénario de long terme", dans le cadre duquel Telefonica sortirait de Telecom Italia mais rachèterait sa filiale brésilienne tandis que la holding Fininvest de Silvio Berlusconi soutiendrait les actionnaires italiens de Telecom Italia, "est plus probable".

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés