Investing.com - L'euro a laissé la main au dollar U.S. ce vendredi matin, aux abords d'un creux de cinq semaines, la nervosité était palpable à l'approche des chiffres de l'emploi américain, et dans l'ombre des propos tenus hier par le chef de son émettrice.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1,2889 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1,2896, laissant échapper 0,14%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,2837, son plancher du 29 mai, et de rencontrer de la résistance à 1,2976, son plafond datant du même jour.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée sur la défensive après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait déclaré que cette dernière ne s'attendait pas à relever son taux d'intérêt directeur avant une période "prolongée".
Lors de la conférence de presse ayant suivi sa réunion d'hier, il a précisé que la décision de donner des indices sur le futur des taux de base avait été prise à l'unanimité, et constituait pour elle "un pas en avant fondamental".
Il a ajouté que la croissance du bloc euro subissait toujours des "risques de ralentissement", et que la politique monétaire demeurerait accommodante aussi longtemps que nécessaire.
Le taux de base régional avait auparavant été maintenu à 0,5%, son plus bas niveau de tous les temps.
Les yeux se tournaient désormais pour cet après-midi vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois avait déjà été signalée avant-hier, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.
L'unité monétaire de l'Europe a par ailleurs fait mieux que résister à la livre sterling, l'EUR/GBP grignotant 0,04% pour se hisser à 0,8571.
L'Allemagne compte pour sa part dévoiler aujourd'hui le volume des commandes passées auprès de ses usines.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1,2889 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1,2896, laissant échapper 0,14%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,2837, son plancher du 29 mai, et de rencontrer de la résistance à 1,2976, son plafond datant du même jour.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée sur la défensive après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait déclaré que cette dernière ne s'attendait pas à relever son taux d'intérêt directeur avant une période "prolongée".
Lors de la conférence de presse ayant suivi sa réunion d'hier, il a précisé que la décision de donner des indices sur le futur des taux de base avait été prise à l'unanimité, et constituait pour elle "un pas en avant fondamental".
Il a ajouté que la croissance du bloc euro subissait toujours des "risques de ralentissement", et que la politique monétaire demeurerait accommodante aussi longtemps que nécessaire.
Le taux de base régional avait auparavant été maintenu à 0,5%, son plus bas niveau de tous les temps.
Les yeux se tournaient désormais pour cet après-midi vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois avait déjà été signalée avant-hier, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.
L'unité monétaire de l'Europe a par ailleurs fait mieux que résister à la livre sterling, l'EUR/GBP grignotant 0,04% pour se hisser à 0,8571.
L'Allemagne compte pour sa part dévoiler aujourd'hui le volume des commandes passées auprès de ses usines.