PARIS (Reuters) - Le gouvernement entend compenser le dérapage budgétaire lié notamment aux opérations extérieures de la France par environ 2,2 milliards d'euros d'annulations de crédits cette année, selon Les Echos.fr.
Ces mesures d'économies supplémentaires seraient inscrites dans le projet de loi de finances rectificative qui doit être présenté mercredi par Bercy, ajoute mardi le site du quotidien.
"Du Mali à l'Irak en passant par la Centrafrique, les interventions de l'armée française ont compliqué un peu plus l'équation budgétaire", écrit-il.
Alors que 450 millions étaient programmés dans la loi de finances initiale, les "opex" devraient ressortir à au moins 1,1 milliard d'euros.
Selon Les Echos.fr, la masse salariale nécessite aussi des crédits supplémentaires, notamment, là encore, au profit de la Défense.
Pour désamorcer les critiques de la Commission européenne, le ministre des Finances Michel Sapin avait évoqué le 27 octobre des "mesures nouvelles" de réduction du déficit, d'un montant de 3,6 milliards d'euros, dont une partie sera présentée mercredi.
(Gérard Bon)