Investing.com - Les options sur le brut étaient nettement à la baisse ce vendredi, tombant sous la barre des 99 USD le baril alors que courait le bruit d'une augmentation de la production de l'Arabie Saoudite, tandis que les craintes concernant la relance de l'économie mondiale tiraient les prévisions de consommation vers le bas.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 98.85 USD le baril à la clôture des marchés de vendredi, arrachant 0.05% en cours de semaine.
Ils avaient auparavant plongé jusqu'à 98.58 USD, leur cours le plus bas depuis le 8 juin, après que le journal saoudien Saudi-al-Hayat, basé à Londres, ait rapporté que le royaume Saoudien comptait augmenter sa production à 10 millions de barils quotidiens en juin, soit 13% de plus qu'en mai, atteignant son plus haut niveau en 30 ans.
JP Morgan, pourvoyeur international de services financiers, a en effet souligné que cette hausse à 10 millions par jour signifierait une augmentation de 500 000 barils par rapport au niveau actuel.
Cette nouvelle est survenue après que l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ait échoué cette semaine à dégager un consensus concernant l'augmentation ou non de l'extraction pétrolière, au cours de ce que Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a appelé "une des pires réunions" jamais tenues.
L'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar et les Emirats Arabes Unis ont voté pour une hausse de 1.5 millions de barils par jour, tandis que la Libye, l'Angola, l'Equateur, l'Algérie, l'Iran et le Venezuela s'y étaient opposés, d'après les dires des représentants des pays membres.
La Chine a quand à elle enregistré un excédent commercial de 13.1 milliards d'USD en mai, soit largement moins que les 19.1 milliards attendus, la croissance des exportations ayant ralenti. Cette déception a aggravé les craintes concernant le rythme de la reprise économique mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde, l'Agence Internationale de l'Energie estimant qu'elle devrait être responsable d'environ 40% de la hausse de la demande globale en 2011.
Le large renforcement du dollar U.S. a également pesé sur les cours. L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a gagné 0.87% vendredi, pour se situer à 75.25, son plus haut niveau depuis le 27 mai, totalisant 1.4% de progression sur la semaine.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juillet ont bondi de 1.65% pour grimper à 118.02 USD du baril dans le même temps, soit 19.17 USD de mieux que leurs homologues américaines, après avoir précédemment établi un nouvel écart record à 19.49 USD.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 98.85 USD le baril à la clôture des marchés de vendredi, arrachant 0.05% en cours de semaine.
Ils avaient auparavant plongé jusqu'à 98.58 USD, leur cours le plus bas depuis le 8 juin, après que le journal saoudien Saudi-al-Hayat, basé à Londres, ait rapporté que le royaume Saoudien comptait augmenter sa production à 10 millions de barils quotidiens en juin, soit 13% de plus qu'en mai, atteignant son plus haut niveau en 30 ans.
JP Morgan, pourvoyeur international de services financiers, a en effet souligné que cette hausse à 10 millions par jour signifierait une augmentation de 500 000 barils par rapport au niveau actuel.
Cette nouvelle est survenue après que l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ait échoué cette semaine à dégager un consensus concernant l'augmentation ou non de l'extraction pétrolière, au cours de ce que Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a appelé "une des pires réunions" jamais tenues.
L'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar et les Emirats Arabes Unis ont voté pour une hausse de 1.5 millions de barils par jour, tandis que la Libye, l'Angola, l'Equateur, l'Algérie, l'Iran et le Venezuela s'y étaient opposés, d'après les dires des représentants des pays membres.
La Chine a quand à elle enregistré un excédent commercial de 13.1 milliards d'USD en mai, soit largement moins que les 19.1 milliards attendus, la croissance des exportations ayant ralenti. Cette déception a aggravé les craintes concernant le rythme de la reprise économique mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde, l'Agence Internationale de l'Energie estimant qu'elle devrait être responsable d'environ 40% de la hausse de la demande globale en 2011.
Le large renforcement du dollar U.S. a également pesé sur les cours. L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a gagné 0.87% vendredi, pour se situer à 75.25, son plus haut niveau depuis le 27 mai, totalisant 1.4% de progression sur la semaine.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juillet ont bondi de 1.65% pour grimper à 118.02 USD du baril dans le même temps, soit 19.17 USD de mieux que leurs homologues américaines, après avoir précédemment établi un nouvel écart record à 19.49 USD.