MILAN (Reuters) - La Cour européenne des droits de l'homme a déclaré recevable un recours de Silvio Berlusconi contre sa condamnation pour fraude fiscale en août 2013, a annoncé vendredi l'avocat de l'ancien président du Conseil italien.
Silvio Berlusconi estime ne pas avoir pu bénéficier d'un procès équitable dans cette affaire, a précisé Piero Longo à Reuters. La date d'examen du recours par la CEDH n'est pas encore fixée, a-t-il indiqué.
Le Cavaliere a été condamné à quatre ans de prison pour avoir organisé un système d'évasion fiscale via sa société Mediaset, peine ultérieurement ramenée à un an de travail d'intérêt général. L'ancien président du Conseil a commencé à effectuer ce TIG dans une maison pour personnes âgées en mai 2014.
En raison de sa condamnation, Silvio Berlusconi a perdu son siège au Sénat. Il est également privé de son droit de vote et ne peut briguer de mandat électif.
Il demeure toutefois la personnalité la plus influente de la droite italienne. Le chef du gouvernement, Matteo Renzi, l'a d'ailleurs étroitement associé à son projet de réforme de la constitution malgré les réticences exprimées par certains membres de sa formation, le Parti démocratique (PD, gauche).
(Sara Rossi; Danielle Rouquié pour le service français)