Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai reculait de 2,1% à 39,5 dollars, le WTI américain de même livraison perdant 2,2% à 37,5 dollars.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse. Tout d'abord, ce 1er avril permet de dresser le bilan du brut pour le premier trimestre, qui s'est terminé sur une hausse des prix de près de 50%. Un mouvement qui peut appeler une correction.
Selon Aurel BGC, 'il s'agit du meilleur trimestre depuis la mi-2015, mais le mois d'avril s'annonce compliqué. Les principaux pays producteurs doivent s'accorder sur un gel de leur production le 17 avril prochain, sinon une rechute des cours est probable'.
Et ce sont justement les dernières rumeurs sur la future réunion de Doha qui semblent contribuer à tirer les cours vers le bas. C'est en effet le 17 avril que la plupart de membres de l'Opep (dont l'Arabie saoudite ; on en compte 13 depuis que l'Indonésie a 'réactivé' son adhésion) devraient se réunir dans la capitale qatarienne avec la Russie afin de généraliser les accords de gels de production conclus en début d'année.
Or selon un entretien accordé par le vice-prince héritier de la couronne saoudienne (et ministre de la Défense), Mohammed bin Salman, à l'agence Bloomberg, l'issue de la réunion de Doha suscite des doutes. L'Arabie saoudite 'ne gèlera sa production que si l'Iran et d'autres grands producteurs en font autant', a déclaré le prince à l'agence. Ce qui semble peu probable, l'Iran augmentant actuellement ses exportations à la suite de la levée des sanctions internationales.
Notons cependant que le titulaire du ministère du Pétrole saoudien est, depuis plus de 20 ans, Ali Al-Naimi. A suivre.
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