Mardi midi sur les marchés pétroliers en Europe, à cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre grappillait 0,5% à 46,6 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,9% à 44,4 dollars.
Les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG) ne peuvent que constater qu'une extrême volatilité est toujours de mise : 'après avoir pris non loin de 30% à la fin du mois d'août, les cours de l'or noir ont déjà reperdu la moitié de cette avance depuis le début du mois de septembre', constatent les spécialistes.
Certes, le dernier rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) estime que le marché pétrolier sera presque équilibré en 2016, soit une estimation un peu plus positive que la précédente.
La situation de suroffre qui caractérise le marché pourrait donc ne pas durer. Et ce d'autant qu'aux Etats-Unis, le département de l'Energie estime que les extractions de brut devraient reculer, toujours en 2016, de 400.000 barils/jour. D'ailleurs, le décompte hebdomadaires des forages actifs en Amérique du Nord réalisé par Baker Hughes a vendredi de nouveau fait état d'une baisse.
Mais attention, ajoute l'AIE : la production de l'Opep, qui pour l'heure dépasse les quotas de 30 millions de barils/jour en se situant vers 31,6 millions de barils/jour, pourrait revenir en force et atteindre 32 millions de barils/jour au second semestre 2016.
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