On peut parler de fête gâchée à Wall Street puisque contrairement aux places européennes et à la bourse japonaise, cette ultime séance de la semaine et du mois ne s'est pas conclue par un feu d'artifices, ni même par la traditionnelle hausse symbolique de veille de weekend.
Manifestement, au lendemain d'une accélération haussière sur le Nasdaq et une clôture à 4.988, il ne faisait aucun doute que l'indice battrait un nouveau record annuel d'entrée de jeu.
Ce fut effectivement le cas avec un zénith à 4.989... et le test des 5.000 dès le 1er quart d'heure qui semblait une simple formalité (vu les gains de Paris ou Milan) s'est transformé en piège de type 'bull trap'.
L'écrasante majorité des opérateurs qui préparaient déjà le champagne pour célébrer le test des 5.000 ont été pris à contrepied.
Au final, le Dow Jones cède -0,45% (il finit stable sur la semaine), le S&P500 -0,30%, à 2.104,5 (soit -0,3% hebdo) et le Nasdaq Composite -0,49% à 4.963,5 (+0,2% hebdo).
Le mois de février se solde néanmoins par une hausse spectaculaire de +5,6% pour le Dow, de +5,5% pour le S&P et de +7,1% pour le Nasdaq (meilleure performance mensuelle depuis janvier 2012).
Il est difficile de relier cette consolidation inattendue aux chiffres du jour: il y a tellement d'exemples où les opérations techniques de fin de mois ont complètement éclipsé les 'stats' US (sans parler des séances où les indices étaient simplement programmés pour monter quel que soit le contexte).
Dans le détail, le PIB américain fut plutôt encourageant: il a été révisé en baisse de 2,6% à +2,2%, mais c'est mieux que les 2% attendus.
L'indice PMI de Chicago (février) est ressorti en repli de -13,6Pts (de 59,4 vers 45,8)... mais il est assez volatile et subit d'importantes variations (un chiffre ne fait pas une tendance).
Enfin, l'indice de la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan (février) est ressorti à 95,4 contre 98,1 en janvier, un repli qui n'avait suscité aucune émotion lors de sa publication.
Le rebond de +2,5% du prix du baril à 49,5$ aurait pu être interprété comme un signe de confiance dans la robustesse de l'économie américaine.
Les titres qui ont pesé sur la tendance furent des parapétrolières comme Southwest Energy -4%, Chesapeake -3,%, Range Resources -2,5%, puis des titres divers comme Delta Airlines -3%, Tesla -1,9%, Facebook -1,8%, Medtronic -1,6%, Apple -1,5% (quelques doutes subsistent sur la date de commercialisation de l'i-Watch, Ericsson a déposé plusieurs plaintes pour violation de brevet contre Apple).
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Manifestement, au lendemain d'une accélération haussière sur le Nasdaq et une clôture à 4.988, il ne faisait aucun doute que l'indice battrait un nouveau record annuel d'entrée de jeu.
Ce fut effectivement le cas avec un zénith à 4.989... et le test des 5.000 dès le 1er quart d'heure qui semblait une simple formalité (vu les gains de Paris ou Milan) s'est transformé en piège de type 'bull trap'.
L'écrasante majorité des opérateurs qui préparaient déjà le champagne pour célébrer le test des 5.000 ont été pris à contrepied.
Au final, le Dow Jones cède -0,45% (il finit stable sur la semaine), le S&P500 -0,30%, à 2.104,5 (soit -0,3% hebdo) et le Nasdaq Composite -0,49% à 4.963,5 (+0,2% hebdo).
Le mois de février se solde néanmoins par une hausse spectaculaire de +5,6% pour le Dow, de +5,5% pour le S&P et de +7,1% pour le Nasdaq (meilleure performance mensuelle depuis janvier 2012).
Il est difficile de relier cette consolidation inattendue aux chiffres du jour: il y a tellement d'exemples où les opérations techniques de fin de mois ont complètement éclipsé les 'stats' US (sans parler des séances où les indices étaient simplement programmés pour monter quel que soit le contexte).
Dans le détail, le PIB américain fut plutôt encourageant: il a été révisé en baisse de 2,6% à +2,2%, mais c'est mieux que les 2% attendus.
L'indice PMI de Chicago (février) est ressorti en repli de -13,6Pts (de 59,4 vers 45,8)... mais il est assez volatile et subit d'importantes variations (un chiffre ne fait pas une tendance).
Enfin, l'indice de la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan (février) est ressorti à 95,4 contre 98,1 en janvier, un repli qui n'avait suscité aucune émotion lors de sa publication.
Le rebond de +2,5% du prix du baril à 49,5$ aurait pu être interprété comme un signe de confiance dans la robustesse de l'économie américaine.
Les titres qui ont pesé sur la tendance furent des parapétrolières comme Southwest Energy -4%, Chesapeake -3,%, Range Resources -2,5%, puis des titres divers comme Delta Airlines -3%, Tesla -1,9%, Facebook -1,8%, Medtronic -1,6%, Apple -1,5% (quelques doutes subsistent sur la date de commercialisation de l'i-Watch, Ericsson a déposé plusieurs plaintes pour violation de brevet contre Apple).
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