PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent peu, hormis Francfort, mais en ordre dispersé à la mi-séance, le secteur des télécoms soutenant la tendance, tandis que les biens de consommation pèsent.
À Paris, le CAC 40 recule de 0,02% (0,98 point) à 4.866,60 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,52%, mais à Londres, le FTSE cède 0,12%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne 0,09%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,03% et le Stoxx 600 0,11%.
Wall Street est fermée pour cause de Presidents Day, mais au cours de cette semaine écourtée, les investisseurs pourraient marquer une pause en attendant les premiers signes de mise en oeuvre du programme économique de Donald Trump.
En Europe, les télécoms et les assurances sont en tête des hausses sectorielles, avec des gains respectifs de 1,10% et 0,60%.
A contrario, les biens de consommation courante accusent un repli de 1,47%, plombés par Unilever (LON:ULVR). Le géant néerlandais lâche plus de 7,3% après le retrait par l'américain Kraft de son offre de rachat.
L'Oréal (-2,21%) et Beiersdorf (-1,96%) pèsent également.
En tête du Footsie et du FTSEurofirst 300, Royal Bank of Scotland s'adjuge plus de 6%. La banque a annoncé renoncer à vendre son réseau d'agences Williams & Glyn.
A Francfort, Deutsche Telekom (DE:DTEGn) gagne 2,90%, meilleure performance du Dax et de l'EuroStoxx 50. Des informations ont fait état d'une possible fusion entre T-Mobile US (NASDAQ:TMUS), filiale américaine du groupe allemand, et Sprint, filiale de l'opérateur télécoms japonais Softbank (T:9984).
Plus forte hausse du Stoxx 600, le groupe sud-africain d'ameublement Steinhoff coté à Francfort prend 6,31%, après avoir annoncé renoncer à sa fusion avec son compatriote Shoprite.
A Paris, Eutelsat prend 3,45%, porté par un avis favorable de Morgan Stanley (NYSE:MS).
Sur le marché des changes, le dollar recule face à un panier de devises de référence, son indice s'établissant 100,8300, et remonte face au yen JPY= à 113,10 yens.
L'euro se stabilise face au billet vert à 1,0620 dollar, après avoir perdu 0,6% vendredi. La devise des 19 pâtit des incertitudes politiques en Europe, notamment de celles entourant l'élection présidentielle française.
Sur le front pétrolier, les cours se reprennent, autour de 56,20 dollars pour le baril de Brent et de 53,70 dollars pour le baril de brut léger américain. Le marché balance toujours entre les efforts de réduction de la production conduits par l'Opep et la hausse des stocks de brut et la crainte d'une reprise des extractions de pétrole de schiste aux Etats-Unis.
Aucun indicateur américain majeur ne figure à l'agenda ce lundi.
(Nigel Stephenson, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)