Le PDG d'EADS, Tom Enders, a présenté jeudi comme une "opportunité unique" pour l'entreprise le projet de rapprochement avec BAE Systems, dans une lettre aux employés du groupe dont l'AFP a obtenu une copie.
Si le dirigeant se montre prudent en évoquant des "discussions non encore achevées", notant que "rien est encore certain", il explique: "ensemble, nous créerions un groupe d'envergure internationale dans l'aérospatiale, la défense, et la sécurité avec des centres de production et de technologie de premier plan, et un service d'excellence en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Chine".
Un peu plus tôt dans l'après-midi, l'agence de presse allemande DPA, citant des sources proches du gouvernement, a affirmé que le gouvernement allemand avait de fortes réserves au sujet de la fusion entre le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS et son concurrent britannique BAE Systems.
"Il est douteux que le projet puisse susciter un accord", a déclaré une de ces sources à DPA.