NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en légère hausse jeudi, soutenue par le secteur de l'énergie et des inscriptions au chômage à leur plus bas en près de 43 ans, dans un marché par ailleurs focalisé sur les derniers résultats trimestriels en date.
L'indice Dow Jones gagne 0,15% à 20084,76 points dans les premiers échanges. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,12% à 5.689,42 points et le Nasdaq Composite prend 0,16% à 2.298,40 points.
Les inscriptions au chômage ont diminué plus nettement que prévu dans la semaine au 4 février, à 234.000, un creux de près de 43 ans, contre 246.000 la semaine précédente et alors que les économistes attendaient en moyenne 250.000.
Les résultats du quatrième trimestre des sociétés qui composent le S&P sont attendus en hausse de 8,3% en moyenne, à leur plus haut niveau des neuf derniers trimestres.
La réaction de Wall Street à ces bonnes performances trimestrielles est néanmoins restée timide jusqu'à présent en raison des inquiétudes suscitées par le protectionnisme affiché de Donald Trump.
"L'incapacité du marché à s'orienter franchement dans un sens ou un autre prouve bien que les investisseurs sont dans une position d'attente", dit Adam Sarhan (50 Parks Investment).
Le S&P n'a pas varié de plus de 1% à la hausse comme à la baisse depuis le 7 décembre.
Le secteur de l'énergie (+0,66%), porté par la hausse des cours du pétrole, soutient la cote.
Mais la saison des résultats continue à animer la cote.
Twitter chute de 10% après avoir connu la plus faible croissance de son chiffre d'affaires trimestriel depuis son introduction en Bourse, face à la concurrence de services comme Snapchat et Instagram.
Coca-Cola cède 2,5% après une baisse de son chiffre d'affaires pour un septième trimestre consécutif.
Regeneron Pharmaceuticals (+1,5%) a publié un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 11,7% grâce au succès de son traitement ophtalmique Eylea.
Kellogg réagit à la hausse (+3,2%) au fait qu'il va cesser de distribuer directement aux magasins ses produits de grignotage comme les barres Special K, ce qui conduira à la clôture de centres et à des suppressions de postes.
(Yashaswini Swamynathan, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)