Les chefs d'Etats et de gouvernements des seize pays de la zone euro ont entamé vendredi soir à Bruxelles un sommet exceptionnel consacré à la crise financière qui ébranle leur Union monétaire.
La réunion s'est ouverte vers 18H25 GMT, avec près d'une heure et demi de retard sur le programme, en raison d'un grand nombre de rencontres bilatérales préparatoires entre les dirigeants.
Le sommet convoqué en urgence vise d'une part à approuver définitivement le plan d'aide de 110 milliards d'euros sur trois ans en faveur de la Grèce, et d'autre part à stopper la contagion aux autres pays de la zone euro, en prenant des engagements pour renforcer leur discipline budgétaire commune.
Les dirigeants comptent ainsi promettre de durcir le Pacte de stabilité, qui encadre la surveillance budgétaire européenne, et de faire des économies supplémentaires "si nécessaire" pour réduire leurs déficits dans les années à venir, selon un projet de texte.
Il s'agit de stopper la contagion de la crise grecque et de tenter de rassurer les marchés, qui s'inquiètent de l'ampleur des déficits et de la dette publique dans de nombreux pays de la zone euro.
Les chefs d'Etat et de gouvernement devraient aussi insister sur le besoin d'améliorer la coordination des politiques économiques dans la zone euro et de renforcer la régulation financière.
Toutefois, selon une source diplomatique, certains participants au sommet trouvent que ces mesures ne vont pas assez loin pour rassurer les marchés.