Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Satellites: Arianespace, numéro 1 mondial en quête de soutien financier

Publié le 04/01/2011 14:30
Mis à jour le 04/01/2011 14:50

Arianespace prévoit une année 2011 chargée avec douze lancements de satellites, dont six pour la fusée Ariane 5, mais le numéro un mondial des lancements commerciaux demande aussi un nouveau soutien financier des Etats européens pour assurer sa viabilité.

L'an dernier, Arianespace a lancé six Ariane 5 et mis sur orbite géostationnaire douze satellites de télécommunications sur vingt à travers le monde. Les huit autres l'ont été par son concurrent russo-américain International Launch Services (ILS), qui exploite le lanceur russe Proton.

Sur le marché commercial, ces deux sociétés se retrouvent en duopole de fait.

Leur concurrent Sea Launch, qui émerge de la protection de la loi américaine sur les faillites ("chapitre 11"), a été inopérant ces derniers temps. Les lanceurs américains Atlas 5 et Delta 4 sont pour leur part exclusivement utilisés pour des lancements gouvernementaux américains.

Enfin, la fusée chinoise Longue marche est pour sa part marginalisée par des réglementations américaines restrictives, qui empêchent la plupart des satellites occidentaux de pouvoir l'utiliser.

Pour cette nouvelle année, Arianespace a l'ambition de maintenir sa domination. "Notre objectif, comme chaque année, est de rester le numéro un mondial", a affirmé mardi son PDG Jean-Yves Le Gall.

L'année devrait être chargée avec un total de douze lancements, dont six pour la fusée européenne Ariane 5. Le prochain est prévu le 15 février pour l'ATV Johannes Kepler, le deuxième exemplaire du ravitailleur automatique européen de la Station spatiale internationale (ISS).

Le premier tir de Soyouz depuis la Guyane est pour sa part attendu cet été, "plutôt sur le mois d'août", avec l'objectif de réaliser deux lancements d'ici la fin de l'année.

Trois lancements de la fusée russe sont encore attendus depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, pour la constellation Globalstar 2.

Enfin, la petite fusée de fabrication italienne Vega doit prendre son envol pour la première fois depuis la Guyane au second semestre.

Le carnet de commandes atteint pour sa part un record de 4,3 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires 2010 a cependant reculé à un peu plus de 900 millions d'euros, car les lancements d'Ariane ont été moins nombreux que prévu, six au lieu de sept, en raison de problèmes techniques en début d'année.

Cependant, malgré ses succès, l'équilibre financier d'Arianespace n'est pas assuré.

Les actionnaires d'Arianespace, dont les principaux sont le Centre national d'études spatiales --le CNES français-- et des industriels comme EADS et Safran, viennent de recapitaliser de la société, qui devait apurer une perte enregistrée en 2009.

Mais Arianespace demande aussi à continuer de percevoir une aide financière des Etats européens.

Ces dernières années, la société a bénéficié du "Programme européen d’accès garanti à l’espace" (EGAS), initié en 2004 pour soutenir la fusée Ariane 5 et qui finissait fin 2010.

Arianespace, qui touchait environ 250 millions d'euros par an dans le cadre de ce soutien, aimerait continuer à toucher "la moitié" de cette somme, soit près de 125 millions, affirme Jean-Yves Le Gall.

Ses concurrents étrangers bénéficient d'un "soutien massif", en particulier pour l'entretien des infrastructures, fait-il valoir.

Les Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) doivent se prononcer sur cette question lors d'un conseil en mars.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés