La Bourse de Paris a terminé jeudi en légère baisse, le CAC 40 cédant 0,37%, les investisseurs profitant d'un indicateur décevant dans l'immobilier pour prendre quelques bénéfices.
L'indice vedette a perdu 14,11 points à 3.828,41 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 3,557 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,80%.
Après une remontée de plus de 5% en quatre séances, le marché parisien s'est retrouvé jeudi coincé entre des nouvelles rassurantes sur la Grèce et des indicateurs macroéconomiques décevants aux Etats-Unis.
Plombé par des déficits abyssaux, la Grèce a réalisé une émission obligataire à 10 ans attendue depuis plusieurs semaines.
Véritable test de la capacité du pays à emprunter sur les marchés, cette opération a reçu trois fois plus de demande que son offre et s'est faite dans des conditions de marché favorables, preuves de son succès.
Après le deuxième train de mesures d'économies annoncées mercredi par Athènes, cette nouvelle a permis de calmer quelque peu un marché fébrile.
Mais, aux Etats-Unis, deux indicateurs ont terni le tableau: les promesses de ventes de logements ont rechuté en janvier, à la surprise générale, tandis que la hausse des commandes industrielles s'est accélérée, mais un peu moins que prévu.
Les investisseurs en ont donc profité pour prendre des bénéfices avant la publication vendredi du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis en février.
Côté valeurs, Peugeot a gagné 2,71% à 21,26 euros, affichant la plus forte hausse du CAC 40, le marché saluant l'abandon de son projet d'alliance capitalistique avec Mitsubishi.