Avec environ un mois de retard sur le calendrier initial annoncé par l'Elysée, et parallèlement à ses résultats semestriels, EDF (PARIS:EDF) annonce ce matin la conclusion du protocole d'accord visant à la reprise de la branche Réacteurs & services d' Areva (PARIS:AREVA). Certains points, comme le taux de détention exact d'Areva NP par EDF, ne sont cependant pas encore fixés. Un accord ferme devrait être signé au 4e trimestre.
A l'ouverture de la Bourse de Paris ce ce matin, où le CAC 40 prend 0,7%, l'action EDF progresse de 2,3% à 21,6 euros quand celle d'Areva prend 3% à 8,5 euros.
Le 30 juillet, les deux groupes dont le capital est largement contrôlé par l'Etat ont donc signé un protocole d'accord comprenant trois volets.
Tout d'abord, EDF et Areva ont conclu un accord stratégique et industriel global, afin notamment d'améliorer et de développer l'efficacité de leur coopération dans des domaines tels que la recherche & développement, la vente de nouveaux réacteurs à l'export, l'entreposage de combustibles usés et le démantèlement, indique EDF.
Deuxième point : la reprise par EDF du contrôle exclusif d'Areva NP, la branche Réacteurs & Services, en charge des services et des fabrications d'équipements et de combustibles pour les réacteurs. Dans le détail, EDF reprendra au moins 51% du capital d'Areva NP, celle d'Areva était d'au plus 25% dans le cadre d'un partenariat pouvant faire entrer des actionnaires minoritaires, indique le groupe.
Et EDF d'affirmer que ce projet permet une meilleure sécurisation des activités les plus critiques du Grand carénage pour le parc existant en France et une amélioration de l'efficacité des prestations d'ingénierie, de gestion de projets et de certaines fabrications grâce au retour d'expérience d'EDF.
Troisième et dernier point : une nouvelle société, détenue à 80% par EDF et à 20% par Areva NP, sera destinée à optimiser les activités de conception et de gestion de projets des nouveaux réacteurs. Sa vocation est d'améliorer la préparation et la gestion des projets et les offres de la filière française à l'export. Elle poursuivra aussi les grands partenariats en vigueur au Japon et et Chine.
Le prix indicatif que paiera EDF pour la reprise de certains actifs d'Areva est confirmé à 2,7 milliards d'euros, soit 8 fois environ l'EBITDA d'Areva NP estimé pour 2015. Mais on ne sait pas encore quelle proportion d'Areva NP sera détenue par EDF, ce qui pourra varier de 51 à 75%, précise EDF.
Point important : le protocole stipule également qu'EDF, Areva NP et leurs filiales seront totalement immunisés contre tout risque lié au projet Olkiluoto 3, c'est-à-dire la centrale EPR vendue à la Finlande dont les surcoûts et les retards s'accumulent.
Au final, EDF estime que l'ensemble des conditions financières permet de préserver les grands équilibres du groupe et de confirmer que cette opération aura un impact neutre sur son cash flow 2018.
Après une phase détaillée d'examen approfondi des comptes (due diligence) qui débutera en août, EDF estime qu'un accord ferme fera suite à ce protocole d'accord et sera conclu au dernier trimestre 2015.
A cette heure, Areva n'a pas communiqué sur le protocole d'accord.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A l'ouverture de la Bourse de Paris ce ce matin, où le CAC 40 prend 0,7%, l'action EDF progresse de 2,3% à 21,6 euros quand celle d'Areva prend 3% à 8,5 euros.
Le 30 juillet, les deux groupes dont le capital est largement contrôlé par l'Etat ont donc signé un protocole d'accord comprenant trois volets.
Tout d'abord, EDF et Areva ont conclu un accord stratégique et industriel global, afin notamment d'améliorer et de développer l'efficacité de leur coopération dans des domaines tels que la recherche & développement, la vente de nouveaux réacteurs à l'export, l'entreposage de combustibles usés et le démantèlement, indique EDF.
Deuxième point : la reprise par EDF du contrôle exclusif d'Areva NP, la branche Réacteurs & Services, en charge des services et des fabrications d'équipements et de combustibles pour les réacteurs. Dans le détail, EDF reprendra au moins 51% du capital d'Areva NP, celle d'Areva était d'au plus 25% dans le cadre d'un partenariat pouvant faire entrer des actionnaires minoritaires, indique le groupe.
Et EDF d'affirmer que ce projet permet une meilleure sécurisation des activités les plus critiques du Grand carénage pour le parc existant en France et une amélioration de l'efficacité des prestations d'ingénierie, de gestion de projets et de certaines fabrications grâce au retour d'expérience d'EDF.
Troisième et dernier point : une nouvelle société, détenue à 80% par EDF et à 20% par Areva NP, sera destinée à optimiser les activités de conception et de gestion de projets des nouveaux réacteurs. Sa vocation est d'améliorer la préparation et la gestion des projets et les offres de la filière française à l'export. Elle poursuivra aussi les grands partenariats en vigueur au Japon et et Chine.
Le prix indicatif que paiera EDF pour la reprise de certains actifs d'Areva est confirmé à 2,7 milliards d'euros, soit 8 fois environ l'EBITDA d'Areva NP estimé pour 2015. Mais on ne sait pas encore quelle proportion d'Areva NP sera détenue par EDF, ce qui pourra varier de 51 à 75%, précise EDF.
Point important : le protocole stipule également qu'EDF, Areva NP et leurs filiales seront totalement immunisés contre tout risque lié au projet Olkiluoto 3, c'est-à-dire la centrale EPR vendue à la Finlande dont les surcoûts et les retards s'accumulent.
Au final, EDF estime que l'ensemble des conditions financières permet de préserver les grands équilibres du groupe et de confirmer que cette opération aura un impact neutre sur son cash flow 2018.
Après une phase détaillée d'examen approfondi des comptes (due diligence) qui débutera en août, EDF estime qu'un accord ferme fera suite à ce protocole d'accord et sera conclu au dernier trimestre 2015.
A cette heure, Areva n'a pas communiqué sur le protocole d'accord.
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