Jeudi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai se reprenait de 2,4% à 56,7 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 2% à 51,5 dollars.
Une fois encore, les stocks commerciaux de pétrole se sont accumulés la semaine dernière aux Etats-Unis : ils ont encore augmenté de près de 11 millions de barils à 482,4 millions d'unités, du jamais vu depuis plus de 80 ans. Parallèlement, la production reste quasi-stable à 9,4 millions de barils/jour.
'Ceux qui voulaient croire que la récente baisse des extractions américaines était le début d'un cycle haussier pour le brut en sont pour leurs frais', indiquent ce matin les analystes de Commerzbank (XETRA:CBKG).
Les spécialistes ajoutent cependant que la fusion de Royal Dutch Shell et de BG Group (LONDON:BG) n'est pas neutre pour les marchés pétroliers : 'la dernière vague de consolidation parmi les majors date de la fin des années 90, lorsque le prix du baril avait été divisé par deux, de 20 à 10 dollars.'
Ce qui ne veut pas dire que la recovery soit imminente pour autant, étant donné le retour probable et imminent de l'Iran sur le marché pétrolier.
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