Selon la source, « ce n’est pas une coïncidence » si on a demandé au Canada de diriger un des quatre groupes de travail sur la réforme financière lors de la réunion de Horsham, au Royaume-Uni.
En effet, le Canada s’est bien tiré d’affaire durant la crise financière, entre autres grâce au niveau de fonds propres minimal plus élevé que la norme internationale et à la limite imposée au levier financier.
Selon le fonctionnaire, lors de la réunion, l’emphase sera mise sur l’implémentation de la réforme financière, en s’assurant que les agences internationales, tels le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, aient les ressources nécessaires pour aider les pays dans le besoin.
Le but est de s’assurer qu’un effondrement financier comme celui que l’on vit ne se reproduise pas, a-t-il dit, notant que ces crises « sont extrêmement coûteuses. »
Les pays posséder des structures de réglementation transparentes, a-t-il dit, ouvertes aux comparaisons avec leurs pairs internationaux.
Quant au protectionniste, l’employé senior du ministère des Finances a indiqué que le Canada est très ouvert au commerce et que les pays autour de la table devraient réaffirmer leur engagement envers le libre-échange, ou du moins lever certaines barrières tarifaires.
Il a toutefois convenu qu’il y avait eu, jusqu’ici, « relativement peu » de protectionnisme en réponse à la crise actuelle, réponse qui avait été très dommageable lors de la Grande Dépression.
Par Megan Ainscow, mainscow@economicnews.ca, édité par Stephen Huebl, shuebl@economicnews.ca, traduit par Jean-Philippe Gravel, jpgravel@economicnews.ca
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