Investing.com - L'euro a vu l'écart établi par le dollar U.S. se creuser ce jeudi, se retrouvant aux abords d'un creux d'une semaine après la révélation de résultats en demi-teinte de la part de l'Allemagne et de la France.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.2941 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 13 septtembre, puis s'est stabilisée vers 1.2971, perdant 0.59%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2861, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.3085, son plafond de mercredi.
L'activité manufacturière de la zone euro a en effet légèrement redressé la tête en septembre, mais demeurait cependant en territoire négatif pour le treizième mois d'affilée, tandis que celle des services se trouvait précipitée à son pire niveau depuis juillet 2009.
L'indice des directeurs des achats industriels est en effet remonté depuis 45.1 vers 46 ajustés saisonnièrement, au lieu de se diriger vers les 44.5 redoutés.
Celui du tertiaire a par contre chuté de 47.2 à 46, alors que les experts espéraient un sursaut à 47.4.
L'étude auprès des directeurs des achats de la France a pour sa part en évidence les pires performances manufacturières en trois ans et demi.
L'indice de ce domaine est en effet tombé de 46 à 42.6 pour septembre, alors que les experts espéraient le voir se hisser à 46.4.
Le tertiaire a quand à lui régressé depuis 49.2 vers 46.1 dans le même temps, pour se retrouver ainsi au plus bas des quatre mois écoulés.
Mais une embellie est venue tirer la monnaie unique hors du gouffre, après qu'il ait été souligné que les usines allemandes avaient connu le ralentissement de leur activité le moins important en six mois, tandis que les services progressaient modérément.
L'indice des directeurs des achats manufacturiers de l'Allemagne est en effet monté de 44.7 jusqu'à 47.3 pour la même période, alors que les experts redoutaient de le voir glisser à 45.3
Celui du tertiaire est carrément passé de 48.3 à 50.6, son plus haut niveau en quatre mois.
Il avait auparavant été montré que l'indice préliminaire des directeurs des achats du secteur manufacturier établi par HSBC pour la Chine, était remonté de 47.6, sa plus faible valeur en neuf mois, vers 47.8 pour septembre, demeurant toutefois sous la barre fatidique des 50 pour le onzième mois d'affilée, dénotant la poursuite de la contraction dans ce domaine.
Les incertitudes concernant le recours éventuel de l'Espagne à davantage d'aides financières ont également contribué à ternir l'enthousiasme.
Les yeux étaient également rivés sur la mise aux enchères d'obligations décennales du pays de la mi-journée, qui devrait constituer un test critique de l'attractivité de la dette nationale.
La devise européenne a par ailleurs cédé du terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP fléchissant de 0.34% pour déraper à 0.8017.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera de son côté à une conférence à Francfort, et le gouvernement des Etats-Unis ne sera pas en reste, avec son décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que son baromètre de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.2941 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 13 septtembre, puis s'est stabilisée vers 1.2971, perdant 0.59%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2861, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.3085, son plafond de mercredi.
L'activité manufacturière de la zone euro a en effet légèrement redressé la tête en septembre, mais demeurait cependant en territoire négatif pour le treizième mois d'affilée, tandis que celle des services se trouvait précipitée à son pire niveau depuis juillet 2009.
L'indice des directeurs des achats industriels est en effet remonté depuis 45.1 vers 46 ajustés saisonnièrement, au lieu de se diriger vers les 44.5 redoutés.
Celui du tertiaire a par contre chuté de 47.2 à 46, alors que les experts espéraient un sursaut à 47.4.
L'étude auprès des directeurs des achats de la France a pour sa part en évidence les pires performances manufacturières en trois ans et demi.
L'indice de ce domaine est en effet tombé de 46 à 42.6 pour septembre, alors que les experts espéraient le voir se hisser à 46.4.
Le tertiaire a quand à lui régressé depuis 49.2 vers 46.1 dans le même temps, pour se retrouver ainsi au plus bas des quatre mois écoulés.
Mais une embellie est venue tirer la monnaie unique hors du gouffre, après qu'il ait été souligné que les usines allemandes avaient connu le ralentissement de leur activité le moins important en six mois, tandis que les services progressaient modérément.
L'indice des directeurs des achats manufacturiers de l'Allemagne est en effet monté de 44.7 jusqu'à 47.3 pour la même période, alors que les experts redoutaient de le voir glisser à 45.3
Celui du tertiaire est carrément passé de 48.3 à 50.6, son plus haut niveau en quatre mois.
Il avait auparavant été montré que l'indice préliminaire des directeurs des achats du secteur manufacturier établi par HSBC pour la Chine, était remonté de 47.6, sa plus faible valeur en neuf mois, vers 47.8 pour septembre, demeurant toutefois sous la barre fatidique des 50 pour le onzième mois d'affilée, dénotant la poursuite de la contraction dans ce domaine.
Les incertitudes concernant le recours éventuel de l'Espagne à davantage d'aides financières ont également contribué à ternir l'enthousiasme.
Les yeux étaient également rivés sur la mise aux enchères d'obligations décennales du pays de la mi-journée, qui devrait constituer un test critique de l'attractivité de la dette nationale.
La devise européenne a par ailleurs cédé du terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP fléchissant de 0.34% pour déraper à 0.8017.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera de son côté à une conférence à Francfort, et le gouvernement des Etats-Unis ne sera pas en reste, avec son décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que son baromètre de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.