Investing.com - La semaine passée aura vu les cours du brut s'envoler vers un pic des 29 derniers mois, sur fond de craintes concernant les livraisons de pétrole en provenance de la Libye, avant de retomber après que l'Arabie Saoudite et l'Agence Internationale de l'Energie aient annoncé pouvoir compenser une perturbation des approvisionnements.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 98.2 USD le baril à la clôture des marchés de vendredi, engrangeant 8.4% au cours de la semaine, leur plus forte progression depuis mars 2009.
Ils avaient culminé jeudi à 103.35 USD, leur cours le plus élevé depuis le 29 septembre 2008, tandis que ceux de Brent atteignaient 119.5 USD, leur sommet depuis août 2008, alors que courait le bruit de la perte des deux tiers de la capacité de production libyenne en raison des violences subies par le pays d'Afrique du Nord.
Total, le géant français des hydrocarbures, l'exploitant norvégien Statoil et le poids lourd PetroChina étaient les plus récents acteurs du secteur à suspendre leurs opérations dans le pays la semaine dernière, après notamment Royal Dutch Shell et l'italien Eni SpA.
Barclays, pourvoyeuse internationale de services financiers, a fait savoir dans un rapport dévoilé dans la soirée de mercredi estimer que pas moins d'un million de barils de la production du pays manquerait à l'appel, alors que son collègue Goldman Sachs penchait vers les 500 000.
La Libye est la détentrice des plus grands champs d'or noir de l'Afrique, et en extrait presque 1.6 millions de barils par jour.
L'AIE a toutefois annoncé vendredi être prête a mettre en circulation des réserves de pétrole d'urgence en cas d'interruption des livraisons libyennes.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole de l'Arabie Saoudite, a par ailleurs annoncé que cette dernière n'attendrait pas la réunion d'urgence de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole pour augmenter sa production, laissant ainsi savoir qu'elle était prête à compenser toute pénurie.
L'Arabie Saoudite reste le plus gros exportateur parmis les membres de l'OPEP, et extrait environ 8.4 millions de barils par jour.
L'agence américaine d'information sur l'énergie a déclaré que les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient étaient responsables de 36% de la production mondiale et abritaient 61% des réserves prouvées en 2009.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour avril ont gagné 8% sur la semaine pour grimper à 112.35 USD, soit 14.15 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 98.2 USD le baril à la clôture des marchés de vendredi, engrangeant 8.4% au cours de la semaine, leur plus forte progression depuis mars 2009.
Ils avaient culminé jeudi à 103.35 USD, leur cours le plus élevé depuis le 29 septembre 2008, tandis que ceux de Brent atteignaient 119.5 USD, leur sommet depuis août 2008, alors que courait le bruit de la perte des deux tiers de la capacité de production libyenne en raison des violences subies par le pays d'Afrique du Nord.
Total, le géant français des hydrocarbures, l'exploitant norvégien Statoil et le poids lourd PetroChina étaient les plus récents acteurs du secteur à suspendre leurs opérations dans le pays la semaine dernière, après notamment Royal Dutch Shell et l'italien Eni SpA.
Barclays, pourvoyeuse internationale de services financiers, a fait savoir dans un rapport dévoilé dans la soirée de mercredi estimer que pas moins d'un million de barils de la production du pays manquerait à l'appel, alors que son collègue Goldman Sachs penchait vers les 500 000.
La Libye est la détentrice des plus grands champs d'or noir de l'Afrique, et en extrait presque 1.6 millions de barils par jour.
L'AIE a toutefois annoncé vendredi être prête a mettre en circulation des réserves de pétrole d'urgence en cas d'interruption des livraisons libyennes.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole de l'Arabie Saoudite, a par ailleurs annoncé que cette dernière n'attendrait pas la réunion d'urgence de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole pour augmenter sa production, laissant ainsi savoir qu'elle était prête à compenser toute pénurie.
L'Arabie Saoudite reste le plus gros exportateur parmis les membres de l'OPEP, et extrait environ 8.4 millions de barils par jour.
L'agence américaine d'information sur l'énergie a déclaré que les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient étaient responsables de 36% de la production mondiale et abritaient 61% des réserves prouvées en 2009.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour avril ont gagné 8% sur la semaine pour grimper à 112.35 USD, soit 14.15 USD de mieux que leurs homologues américaines.