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Wall Street hésite, frustrée par l'Espagne et inquiète avant l'emploi US

Publié le 02/10/2012 15:50
Mis à jour le 02/10/2012 23:25

La Bourse de New York a terminé une nouvelle fois sans direction mardi, les courtiers s'interrogeant sur le sort de l'Espagne et attendant les chiffres du chômage américain vendredi: le Dow Jones a cédé 0,24% mais le Nasdaq a avancé de 0,21%.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a perdu 32,75 points à 13.482,36 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 6,51 points à 3.120,04 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est apprécié de 0,09% (+1,26 point) à 1.445,75 points.

Après une ouverture dans le vert, l'indice vedette de Wall Street s'est installé dans le rouge en milieu de matinée, les autres indices adoptant une attitude hésitante avant de terminer dans le vert.

"On reste dans une phase un peu dubitative avant la publication (...) des chiffres (mensuels) de l'emploi (américain) vendredi et des résultats" trimestriels d'entreprises, qui commencent le 9 octobre avec le géant de l'aluminium Alcoa, a noté un courtier de Wall Street.

Par ailleurs, "la négativité du marché (est venue) de l'Europe", a noté Michael James, de Wedbush Securities, des propos tenus par le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy venant "doucher les attentes" d'une demande imminente par l'Espagne d'un sauvetage financier européen, a-t-il expliqué.

M. Rajoy a en effet affirmé peu avant la mi-séance new-yorkaise qu'un sauvetage financier de l'Espagne n'était pas imminent, alors que le pays est soumis à de fortes pressions des marchés et d'une partie de ses partenaires européens pour demander une aide globale pour son économie, après un accord en juin sur une première aide européenne pour ses banques.

"Non", a seulement répondu Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse, interrogé sur l'imminence d'une demande de sauvetage.

Le rebond du géant informatique Apple en fin de séance a toutefois aidé le secteur technologique à terminer dans le vert, le groupe à la pomme clôturant en hausse de 0,29% à 661,31 dollars, après une séance en grande partie dans le rouge.

L'opérateur téléphonique MetroPCS, qui est en discussions avec le groupe allemand de télécommunications Deutsche Telekom pour fusionner avec sa filiale américaine en difficulté T-Mobile USA, a bondi de 17,80% à 13,57 dollars.

Dans l'automobile, le deuxième constructeur du pays, Ford, qui a vu ses ventes piétiner aux Etats-Unis au mois de septembre, a reculé de 1,41% à 9,79 dollars.

Le numéro un, General Motors (GM), s'est lui apprécié de 2,56% à 23,68 dollars après l'annonce d'une progression de 1,5% de ses ventes le mois dernier, tirées par les petites voitures.

La banque américaine JPMorgan Chase, poursuivie par la Justice de l'Etat de New York, pour la vente de titres adossés à des prêts hypothécaires avant la crise financière par sa filiale Bear Stearns, rachetée en 2008, a reculé de 0,12% à 40,92 dollars.

Le reste du secteur bancaire a évolué en ordre dispersé: Bank of America a abandonné 0,33% à 8,93 dollars tandis que Morgan Stanley a gagné 0,71% à 16,91 dollars, Goldman Sachs 0,33% à 117,25 dollars, Citigroup 1,56% à 33,26 dollars.

L'action du géant Google, qui avait fini à un nouveau plus haut lundi, a lâché 0,63% à 756,99 dollars. Google est ainsi repassé derrière Microsoft en terme de capitalisation boursière, à 247,56 milliards de dollars, contre 248,65 milliards de dollars pour le géant des logiciels, qu'il avait brièvement dépassé la veille. Microsoft a en effet terminé en hausse de 0,58% à 29,66 dollars.

Le réseau social Facebook a avancé de 1,27% à 22,27 dollars.

Dans l'aéronautique, le constructeur Boeing qui a annoncé lundi une commande par la compagnie brésilienne à bas prix GOL de 60 avions mono-couloirs Boeing 737 Max, a lâché 0,69% à 69,53 dollars.

Pour son premier jour de cotation, le groupe d'alimentation américain Mondelez International, qui réunit désormais les biscuits, chocolats et chewing-gums de l'ancien Kraft Foods, a baissé de 0,68% à 28,01 dollars.

Le titre de la société de ventes et d'installations électroniques de surveillance ADT Corporation qui avait été échangé lundi pour la première fois à Wall Street en tant que société indépendante, après sa scission avec le conglomérat Tyco International, avançait de 2,84% à 38,33 dollars. Tyco a pris 1,68% à 28,98 dollars.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,615% contre 1,625% lundi et celui à 30 ans à 2,809% contre 2,823%.

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