Investing.com - Le dollar U.S. s'est effondré dans une ornière mensuelle face à l'euro la semaine passée, le médiocres résultats de l'emploi américain attisant les craintes d'une hésitation de la reprise économique, tandis que la monnaie unique bénéficiait de l'idée selon laquelle la Grèce pourrait éviter une restructuration de sa dette.
La devise europénne a en effet largement progressé vendredi, après que l'Union Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International aient annoncé que la prochaine tranche des aides allouées au pays devrait être disponible en juillet, son gouvernement ayant ajouté que l'évaluation des progrès économiques nationaux avait connu une conclusion "positive".
Le département d'état au travail des Etats-Unis a quand à lui fait savoir que le nombre des salariés du secteur non agricole avait nettement moins augmenté en mai que prévu, avec seulement 54 000 postes créés, leur plus faible progression en presque un an, alors que les experts en espéraient 169 000.
Le taux de chômage s'est par ailleurs aggravé passant de 9.0 à 9.1% en avril.
Cette étude faisait suite à une autre ayant montré en début de semaine que l'activité manufacturière était tombée en mai à son pire niveau en un an, tandis que la confiance des consommateurs enregistrait sa pire performance en six mois.
L'agence Moody's Investor Service avait annoncé jeudi qu'elle pourrait placer sa notation monétaire du pays sous surveillance en vue d'une dégradation possible à cause de l'avancée du projet de l'administration Obama et du congrès d'augmenter le plafond règlementaire de la dette dans les semaines à venir.
Le billet vert a d'ailleurs plongé dans un gouffre historique contre le franc suisse et dans un creux des cinq semaines écoulées devant le yen, la peur d'un ralentissement de la première machine économique du monde stimulant la demande pour les monnaies refuges traditionnelles.
La livre sterling a toutefois clôturé en berne par rapport à la monnaie américaine, après une semaine de résultats nettement plus médiocres que prévu pour la Grande-Bretagne, renforçant l'hypothèse selon laquelle la Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux d'intérêt au plus bas pour encore quelques mois. Un des membres de son comité directeur a même suggéré cette semaine que des injections de capitaux pourraient s'avérer nécessaires.
La BCE tiendra la semaine prochaine sa réunion de détermination des taux, qui a toutes les chances de donner les signes d'une augmentation des taux pour juillet. La Réserve Fédérale devrait quand à elle maintenir les siens pour le reste de l'année, surtout au vu des scores décevants de l'emploi publiés vendredi.
la Banque d'Angleterre dévoilera elle aussi son taux officiel appliqué aux liquidités, imitées par ses homologues d'Australie et de Nouvelle-Zélande, qui divulgueront leurs taux d'intérêt directeurs.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 6 juin
L'Australie annoncera le nombre des offres d'emploi publiées dans les principaux quotidiens et les sites internet, signe important de la force du marché de l'emploi, mais aussi un indicateur de l'inflation, les marchés de Nouvelle-Zélande restant clos pour fêter l'anniversaire de la reine.
En zone euro, l'Allemmagne dévoilera les chiffres officiels des commandes auprès des usines, précurseurs de la production future, et la région fera de même avec ceux de l'inflation des prix à la production et de la confiance des investisseurs.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, et le pays rendra par ailleurs un rapport sur la croissance manufacturière, annonciatrice de santé économique.
Mardi 7 juin
La Réserve Bancaire d'Australie fera connaître son taux pour les capitaux, avec un communiqué sur le sujet comportant également une discussion sur les perspectives économiques et des indices sur les prochaines décisions concernant les taux d'intérêt.
Le gouvernement suisse publiera ses chiffres de l'inflation des prix à la consommation, qui représente la majeure partie de l'inflation totale.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui constituent la majeure partie de l'activité économique globale, ainsi que ceux des commandes passées auprès des usines allemandes, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
Le gouvernement des Etats-Unis fera de même avec ses résultats portant sur les crédits à la consommation, qui sont fortement liés à la confiance des consommateurs et à leurs dépenses, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mercredi 8 juin
L'Australie verra ses autorités dévoiler le volume des prêts immobiliers, reflet de la demande sur le marché du logement, mais fera aussi un rapport sur le moral de ses consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
Le Japon fera de même avec le volume officiel des prêts bancaires, l'état du compte courant du pays, les réserves monétaires M2 ainsi qu'un indice de la situation économique actuelle.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats révisés de son produit intérieur brut du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que les autorités de l'Allemagne dévoileront les performances de la production industrielle, préfigurant celles de l'économie nationale. Celles de la Suisse les imiteront avec leur taux de chômage.
Le gouvernement du Canada ne sera pas en reste, avec le nombre des lancements de chantiers, signe crucial de force de l'économie.
Celui des Etats-Unis fera de même avec son inventaire des réserves d'or noir du pays, tandis que la Réserve Fédérale publiera son livre beige, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Jeudi 9 juin
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera l'annonce de son taux officiel appliqué aux capitaux, qui sera suivie par une conférence de presse très attendue sur sa décision, puis Alan Bollard, son gouverneur, prendra la parole, et son intervention sera surveillée comme le lait sur le feu en raison de la possibilité qu'elle comporte des indices subtils concernant la politique monétaire à venir.
Le gouvernement de l'Australie dévoilera les variations qu'il a enregistrées sur le marché de l'emploi et dans le taux de chômage, signes fondamentaux de la santé économique.
Le Japon ne sera pas en reste avec les résultats révisés de son PIB au premier trimestre, ainsi qu'une étude sur la confiance des consommateurs, et les informations préliminaires sur les commandes de machines-outils.
Le Royaume-Uni donnera l'état de la balance commerciale constaté par les autorités, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, tandis que la Banque d'Angleterre fera connaître ton taux officiel appliqué aux liquidités, imitée par la Banque Centrale Européenne avec son taux d'enchère minimal, dont la divulgation sera suivie par une conférence de presse tenue par Jean-Claude Trichet, son président.
Les autorités du Canada et des Etats-Unis publieront leurs balances commerciales respectives, celles du premier pays faisant également connaître le taux d'inflation du secteur immobilier et celles du second rendant leur rapport sur les nouvelles inscriptions au chômage.
Vendredi 10 juin
Le Japon donnera son indice de l'activité du domaine tertiaire, signe vital de force économique, tandis que Alan Bollard, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra à nouveau la parole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
En zone euro, la France annoncera le volume de sa production industrielle constaté par ses autorités, reflétant la santé de son économie, tandis que l'Allemagne fera de même avec les résultats révisés de son inflation des prix de gros et au détail.
La Grande-Bretagne annoncera les chiffres officiels de sa production manufacturière, indice crucial de de vigueur économique, mais aussi ceux de la production industrielle et de l'inflation des coûts de production, tandis que la Banque d'Angleterre rendra son rapport sur le taux d'inflation attendu par les consommateurs.
L'institut britannique pour la recherche économique et sociale publiera son estimation du PIB national au second trimestre, destiné à prédire la mesure effectuée par les autorités du pays.
Le Canada fera de même avec les variations dans le marché de l'emploi, le taux de chômage et la productivité de la main-d'oeuvre constatées par mes autorités, signes cruciaux de santé de l'économie.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leur mesure de l'augmentation des prix à l'importation, contribuant à l'inflation générale, tandis que la Réserve Fédérale fera son rapport sur l'équilibre du budget fédéral.
La devise europénne a en effet largement progressé vendredi, après que l'Union Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International aient annoncé que la prochaine tranche des aides allouées au pays devrait être disponible en juillet, son gouvernement ayant ajouté que l'évaluation des progrès économiques nationaux avait connu une conclusion "positive".
Le département d'état au travail des Etats-Unis a quand à lui fait savoir que le nombre des salariés du secteur non agricole avait nettement moins augmenté en mai que prévu, avec seulement 54 000 postes créés, leur plus faible progression en presque un an, alors que les experts en espéraient 169 000.
Le taux de chômage s'est par ailleurs aggravé passant de 9.0 à 9.1% en avril.
Cette étude faisait suite à une autre ayant montré en début de semaine que l'activité manufacturière était tombée en mai à son pire niveau en un an, tandis que la confiance des consommateurs enregistrait sa pire performance en six mois.
L'agence Moody's Investor Service avait annoncé jeudi qu'elle pourrait placer sa notation monétaire du pays sous surveillance en vue d'une dégradation possible à cause de l'avancée du projet de l'administration Obama et du congrès d'augmenter le plafond règlementaire de la dette dans les semaines à venir.
Le billet vert a d'ailleurs plongé dans un gouffre historique contre le franc suisse et dans un creux des cinq semaines écoulées devant le yen, la peur d'un ralentissement de la première machine économique du monde stimulant la demande pour les monnaies refuges traditionnelles.
La livre sterling a toutefois clôturé en berne par rapport à la monnaie américaine, après une semaine de résultats nettement plus médiocres que prévu pour la Grande-Bretagne, renforçant l'hypothèse selon laquelle la Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux d'intérêt au plus bas pour encore quelques mois. Un des membres de son comité directeur a même suggéré cette semaine que des injections de capitaux pourraient s'avérer nécessaires.
La BCE tiendra la semaine prochaine sa réunion de détermination des taux, qui a toutes les chances de donner les signes d'une augmentation des taux pour juillet. La Réserve Fédérale devrait quand à elle maintenir les siens pour le reste de l'année, surtout au vu des scores décevants de l'emploi publiés vendredi.
la Banque d'Angleterre dévoilera elle aussi son taux officiel appliqué aux liquidités, imitées par ses homologues d'Australie et de Nouvelle-Zélande, qui divulgueront leurs taux d'intérêt directeurs.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 6 juin
L'Australie annoncera le nombre des offres d'emploi publiées dans les principaux quotidiens et les sites internet, signe important de la force du marché de l'emploi, mais aussi un indicateur de l'inflation, les marchés de Nouvelle-Zélande restant clos pour fêter l'anniversaire de la reine.
En zone euro, l'Allemmagne dévoilera les chiffres officiels des commandes auprès des usines, précurseurs de la production future, et la région fera de même avec ceux de l'inflation des prix à la production et de la confiance des investisseurs.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, et le pays rendra par ailleurs un rapport sur la croissance manufacturière, annonciatrice de santé économique.
Mardi 7 juin
La Réserve Bancaire d'Australie fera connaître son taux pour les capitaux, avec un communiqué sur le sujet comportant également une discussion sur les perspectives économiques et des indices sur les prochaines décisions concernant les taux d'intérêt.
Le gouvernement suisse publiera ses chiffres de l'inflation des prix à la consommation, qui représente la majeure partie de l'inflation totale.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui constituent la majeure partie de l'activité économique globale, ainsi que ceux des commandes passées auprès des usines allemandes, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
Le gouvernement des Etats-Unis fera de même avec ses résultats portant sur les crédits à la consommation, qui sont fortement liés à la confiance des consommateurs et à leurs dépenses, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mercredi 8 juin
L'Australie verra ses autorités dévoiler le volume des prêts immobiliers, reflet de la demande sur le marché du logement, mais fera aussi un rapport sur le moral de ses consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
Le Japon fera de même avec le volume officiel des prêts bancaires, l'état du compte courant du pays, les réserves monétaires M2 ainsi qu'un indice de la situation économique actuelle.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats révisés de son produit intérieur brut du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que les autorités de l'Allemagne dévoileront les performances de la production industrielle, préfigurant celles de l'économie nationale. Celles de la Suisse les imiteront avec leur taux de chômage.
Le gouvernement du Canada ne sera pas en reste, avec le nombre des lancements de chantiers, signe crucial de force de l'économie.
Celui des Etats-Unis fera de même avec son inventaire des réserves d'or noir du pays, tandis que la Réserve Fédérale publiera son livre beige, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Jeudi 9 juin
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera l'annonce de son taux officiel appliqué aux capitaux, qui sera suivie par une conférence de presse très attendue sur sa décision, puis Alan Bollard, son gouverneur, prendra la parole, et son intervention sera surveillée comme le lait sur le feu en raison de la possibilité qu'elle comporte des indices subtils concernant la politique monétaire à venir.
Le gouvernement de l'Australie dévoilera les variations qu'il a enregistrées sur le marché de l'emploi et dans le taux de chômage, signes fondamentaux de la santé économique.
Le Japon ne sera pas en reste avec les résultats révisés de son PIB au premier trimestre, ainsi qu'une étude sur la confiance des consommateurs, et les informations préliminaires sur les commandes de machines-outils.
Le Royaume-Uni donnera l'état de la balance commerciale constaté par les autorités, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, tandis que la Banque d'Angleterre fera connaître ton taux officiel appliqué aux liquidités, imitée par la Banque Centrale Européenne avec son taux d'enchère minimal, dont la divulgation sera suivie par une conférence de presse tenue par Jean-Claude Trichet, son président.
Les autorités du Canada et des Etats-Unis publieront leurs balances commerciales respectives, celles du premier pays faisant également connaître le taux d'inflation du secteur immobilier et celles du second rendant leur rapport sur les nouvelles inscriptions au chômage.
Vendredi 10 juin
Le Japon donnera son indice de l'activité du domaine tertiaire, signe vital de force économique, tandis que Alan Bollard, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra à nouveau la parole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
En zone euro, la France annoncera le volume de sa production industrielle constaté par ses autorités, reflétant la santé de son économie, tandis que l'Allemagne fera de même avec les résultats révisés de son inflation des prix de gros et au détail.
La Grande-Bretagne annoncera les chiffres officiels de sa production manufacturière, indice crucial de de vigueur économique, mais aussi ceux de la production industrielle et de l'inflation des coûts de production, tandis que la Banque d'Angleterre rendra son rapport sur le taux d'inflation attendu par les consommateurs.
L'institut britannique pour la recherche économique et sociale publiera son estimation du PIB national au second trimestre, destiné à prédire la mesure effectuée par les autorités du pays.
Le Canada fera de même avec les variations dans le marché de l'emploi, le taux de chômage et la productivité de la main-d'oeuvre constatées par mes autorités, signes cruciaux de santé de l'économie.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leur mesure de l'augmentation des prix à l'importation, contribuant à l'inflation générale, tandis que la Réserve Fédérale fera son rapport sur l'équilibre du budget fédéral.