Le forfait de stimulus fiscal actuel « a doublé le déficit public cette année, » a dit Fillon vendredi à la télévision française. Aller plus loin « serait une erreur et empêcherait toute reprise. »
Fillon a aussi dit qu’une hausse de taxes n’était pas une solution pur l’économie, faisant écho aux propos similaires tenus par le président Nicolas Sarkozy plus tôt cette semaine.
Le gouvernement français subit présentement la pression de plusieurs qui réclament une hausse du taux d’imposition des plus haut salariés du pays.
L’idée d’imposer plus fortement les riches fait du chemin, même à l’intérieur du gouvernement du président Sarkozy, plusieurs de ses membres ayant proposé de prélever un montant aux ménages gagnant plus de 300 000 € annuellement dans un geste de solidarité avec les syndicats.
Toutefois, s’adressant mardi aux travailleurs d’une usine de locomotives, Sarkozy est demeuré opposé à l’idée.
« Je n’ai pas été élu pour augmenter les taxes, a-t-il dit. Mon but est de convaincre les gens qui ont de l’argent de venir en France et investir dans nos usines et compagnies, pas de les repousser. »
Par l’équipe de nouvelles CEP, eunews@economicnews.ca, révisé par Stephen Huebl, shuebl@economicnews.ca, traduit par Jean-Philippe Gravel, jpgravel@economicnews.ca
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