Les quelque 3.000 ouvriers d'une usine de composants électronique japonaise du nord de la Chine ont mis fin à leur grève et repris le travail samedi après un accord sur une augmentation de salaires, a rapporté l'agence Chine nouvelle.
Le mouvement de grève à l'usine Mitsumi Electric Co Ltd, dans la ville de Tianjin, près de Pékin, avait débuté mardi, les ouvriers réclamant de meilleurs salaires.
L'usine a repris sa production samedi après qu'un accord a été trouvé qui "satisfait les exigences légales des ouvriers", a précisé l'agence de presse chinoise, citant un communiqué de l'entreprise, mais sans fournir d'autres détails.
La grève avait paralysé toutes les lignes de production de l'usine, avait annoncé mercredi le groupe japonais qui produit des composants électroniques et des pièces d'ordinateurs et dont le siège est à Tokyo.
Plusieurs mouvements sociaux ont éclaté en Chine ces dernières semaines, touchant en particulier les entreprises à investissements étrangers.
Les deux premiers constructeurs automobiles nippons, Toyota et Honda, ont été contraints d'arrêter leurs lignes d'assemblage à plusieurs reprises à cause de grèves d'ouvriers chinois chez leurs fournisseurs.
Ces grèves mettent en lumière le mécontentement croissant de millions d'ouvriers chinois qui fournissent de nombreux produits à des entreprises étrangères contre des salaires bas et de mauvaises conditions de travail.
Le groupe taïwanais Foxconn a décidé des hausses de salaire conséquentes après une vague de suicides dans son usine géante dans le sud de la Chine mais envisage de déplacer une partie de sa production dans d'autres régions du pays afin de maintenir sa production à bas coûts.