La Bourse de New York a fini en hausse mardi, s'offrant un petit rebond après les nettes pertes de la veille malgré quelques réactions négatives à des résultats d'entreprises: le Dow Jones a gagné 0,53% et le Nasdaq 0,35%.
Selon des chiffres définitifs, le Dow Jones Industrial Average a pris 65,16 points à 12.266,75 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 9,59 points à 2.744,97 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de 0,57% (7,48 points) à 1.312,62 points.
"Malgré quelques réactions décevantes aux résultats d'entreprises (...) la vigueur des valeurs liées à l'énergie et aux matières premières continue de tirer le marché boursier", a observé Michael James, de Wedbush Morgan Securities.
Les bénéfices publiés par la banque Goldman Sachs ou par le géant de la pharmacie et des produits d'hygiène Johnson & Johnson se sont révélés supérieurs aux attentes, même si, dans le cas de la première, cela ne s'est pas traduit par une hausse du titre.
"Il y a toujours un sentiment général favorable à la hausse. Il est très difficile pour un mouvement de repli de durer plus de quelques jours. Même hier (lundi), le marché s'est repris assez correctement pour s'éloigner des plus bas de la séance", a souligné M. James.
Les indices avaient enregistré de nettes pertes lundi après l'avertissement sur la dette américaine lancé par l'agence Standard and Poor's.
"Le marché va avoir besoin de plus de preuves que la majorité des publications trimestrielles encore à paraître vont s'intégrer dans les fourchettes d'estimations des analystes", a estimé Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
Une certaine hésitation a fait patiner les indices à la mi-journée, avant qu'ils ne s'inscrivent plus franchement dans le vert.
L'amélioration de la situation en mars dans le secteur de la construction a soutenu le marché. Les mises en chantier et les permis de construire délivrés ont nettement rebondi par rapport au mois précédent.
La banque d'affaires Goldman Sachs (-1,25% à 151,85 dollars) a largement dépassé les attentes, avec un bénéfice net de 1,56 dollar par action au premier trimestre, alors que les analystes tablaient sur 82 cents. Mais le résultat accuse tout de même une baisse de plus de 70% sur un an.
Elle a subi un abaissement de recommandation de la part de l'un des analystes les plus reconnus, Dick Bove de Rochdales Securities, qui s'inquiète que sa capacité à générer des bénéfices à long terme ne soit plus faible qu'attendu.
Malgré une chute de son bénéfice net, le groupe de pharmacie et d'hygiène Johnson & Johnson a été recherché (+3,69% à 62,69 dollars), ayant dépassé les estimations.
En revanche, les résultats du fabricant de composants électroniques Texas Instruments (-0,72% à 34,54 dollars) se sont révélés décevants.
Son bénéfice net au premier trimestre, de 666 millions de dollars, est inférieur aux attentes, mais n'est pas une totale surprise pour les investisseurs qui savaient le groupe affecté par les catastrophes au Japon.
La saga des places boursières a connu un nouvel épisode mardi. Les plates-formes Nasdaq OMX (-0,62% à 27,40 dollars) et IntercontinentalExchange (-0,43% à 119,33 dollars) ont amélioré mardi leur contre-offre sur NYSE Euronext (+0,99% à 38,70 dollars).
L'indice Dow Jones a pu compter sur les solides gains du fabricant d'engins de chantier Caterpillar (+2,12% à 106,10 dollars) ou du pétrolier Chevron (+0,86% à 105,40 dollars) pour asseoir sa hausse.
Le marché obligataire, qui avait terminé en hausse lundi malgré les alertes sur la dette américaine, a poursuivi sur cette tendance. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 3,356% contre 3,371% lundi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,427% contre 4,454%.