Les Américains sont de plus en plus nombreux à considérer que l'économie de leur pays est en train de redémarrer et que la politique en la matière du président Obama est à l'origine de l'amélioration, révèle un sondage conduit début janvier.
Plus d'un Américain sur deux (54%) estime désormais que l'économie des Etats-Unis commence à repartir, contre 43% qui pensent le contraire, selon le sondage mené par l'université Quinnipiac.
Celui-ci montre aussi que 53% des Américains (contre 40%) désapprouvent la manière dont le président Obama gère la reprise. Cette proportion est toutefois moins élevée qu'elle ne l'était dans les précédents sondages de l'université.
Les Américains "ne sautent pas vraiment de joie à propos de l'économie, mais ils pensent que le plus difficile est passé", explique Peter A. Brown, directeur adjoint de l'institut de sondage de l'université Quinnipiac.
"En juillet dernier, seuls 44% (des Américains) pensaient que la reprise avait débuté et légèrement plus que la politique du président Obama était à l'origine de l'amélioration. De manière générale, les données (du sondage) ne montrent pas un soutien retentissant à l'+Obama-économie+, mais ils révèlent un pas dans la bonne direction pour lui".
Le sondage montre que pour 73% des Américains le pays est toujours en récession --alors que celle-ci a officiellement pris fin en juin 2009--. Cette proportion est toutefois moindre que lors d'un précédent sondage réalisé en juillet (79%).
Par ailleurs, 46% des Américains (contre 28%) estiment que la politique de Barack Obama facilite plutôt qu'elle n'entrave la reprise économique.
Le sondage, conduit auprès de 1.647 personnes entre le 4 et le 11 janvier et dont la marge d'erreur est de 2,4%, se penche aussi sur la question de la guerre en Afghanistan. Il montre que 51% des Américains (contre 41%) estiment que les Etats-Unis ne devraient pas être engagés dans cette guerre. Cette proportion était de 44% en novembre, bien en-dessous du pic de 59% il y a un an. Quelque 46% des Américains (contre 40%) soutiennent la manière dont M. Obama gère le conflit.