Investing.com - La semaine écoulée aura vu les options sur le brut reculer fortement, s'effondrant vendredi à leur plus bas niveau en neuf mois avant de se ressaisir, les craintes concernant la reprise économique américaine et le spectre persistant de la contamination de la zone euro par la crise de la dette poussant les investisseurs à éviter les investissements les plus risqués.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour septembre se sont échangés à 87.08 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, s'effondrant de 9.5% sur la semaine, la seconde d'affilée ayant montré un déclin, celui-ci ayant été le plus fulgurant depuis début mai.
Ils avaient auparavant touché le fond à 83.03 USD, leur cours le plus bas depuis le 26 novembre 2010.
Les prix ont en effet rebondi vendredi de leur plancher des neuf derniers mois après que le département d'état au travail des Etats-Unis ait annoncé que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression inattendue de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant et mettant en relief la peur d'une diminution de la demande de la part du premier consommateur mondial.
L'agence américaine d'information sur l'énergie avait fait savoir dans son rapport hebdomadaire publié mercredi que les réserves nationales de d'or noir avaient connu une augmentation d'un million de barils la semaine dernière, la seconde consécutive.
Il y était aussi indiqué que le stock d'essence automobile avait pris 1.7 millions de barils, soit nettement plus que les 500 000 attendus, et leur plus forte progression depuis début avril.
Le Crédit Agricole, pourvoyeur international de services financiers, a rabaissé en fin de semaine son estimation à une mois du prix du pétrole à 85 USD le baril, invoquant dans son article sur le sujet les prévisions économiques incertaines.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour septembre ont dévissé de 6.3% pour s'effondrer à 109.49 USD du baril dans le même temps, soit 22.41 USD de mieux que leurs homologues américaines.
L'agence Standard & Poor's a abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Elle a en effet déclaré que l'accord de remontée du plafond d'endettement adopté par les élus, destiné à diminuer le déficit fédéral d'environ 2.1 billions sur une décennie, n'allait pas assez loin, et que "la gouvernance et les orientations politiques américaines deviennent moins stables, moins effectives et moins prévisibles que pensé auparavant".
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine. Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour septembre se sont échangés à 87.08 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, s'effondrant de 9.5% sur la semaine, la seconde d'affilée ayant montré un déclin, celui-ci ayant été le plus fulgurant depuis début mai.
Ils avaient auparavant touché le fond à 83.03 USD, leur cours le plus bas depuis le 26 novembre 2010.
Les prix ont en effet rebondi vendredi de leur plancher des neuf derniers mois après que le département d'état au travail des Etats-Unis ait annoncé que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression inattendue de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant et mettant en relief la peur d'une diminution de la demande de la part du premier consommateur mondial.
L'agence américaine d'information sur l'énergie avait fait savoir dans son rapport hebdomadaire publié mercredi que les réserves nationales de d'or noir avaient connu une augmentation d'un million de barils la semaine dernière, la seconde consécutive.
Il y était aussi indiqué que le stock d'essence automobile avait pris 1.7 millions de barils, soit nettement plus que les 500 000 attendus, et leur plus forte progression depuis début avril.
Le Crédit Agricole, pourvoyeur international de services financiers, a rabaissé en fin de semaine son estimation à une mois du prix du pétrole à 85 USD le baril, invoquant dans son article sur le sujet les prévisions économiques incertaines.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour septembre ont dévissé de 6.3% pour s'effondrer à 109.49 USD du baril dans le même temps, soit 22.41 USD de mieux que leurs homologues américaines.
L'agence Standard & Poor's a abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Elle a en effet déclaré que l'accord de remontée du plafond d'endettement adopté par les élus, destiné à diminuer le déficit fédéral d'environ 2.1 billions sur une décennie, n'allait pas assez loin, et que "la gouvernance et les orientations politiques américaines deviennent moins stables, moins effectives et moins prévisibles que pensé auparavant".
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine. Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.