Investing.com - La livre sterling était dominnée par le dollar U.S. ce mardi, les peurs tenaces à propos de la gestion de la crise de la dette de la zone euro et de la croissance mondiale pesant sur la propension à acquérir des actifs audacieux, dans l'attente de la révélation des résultats britanniques de la journée.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.5497 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.5504, perdant 0.14%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5428, son plancher du 7 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1.5562, son plafond du 14 juin.
La tension était de mise après que la rencontre des ministres européens ayant eu lieu hier ait débouché sur peu de signes de progression dans la résolution du problème du surendettement régional.
Les chargés des finances de la région se sont donc mis d'accord lors de leur réunion à Bruxelles pour repousser la date à partir de laquelle Madrid devra atteindre ses objectifs de réduction des déficits à 2014, en échange de nouvelles coupes budgétaires, ainsi que sur les conditions d'attribution d'aides aux banques espagnoles en détresse.
Aucune avancée ne semblait avoir eu lieu du côté de la mise en place d'interventions des fonds de secours sur les marchés obligataires afin de juguler l'envolée des coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie.
Les bons du trésors à dix ans de la première se sont retrouvées à 7.03%, et ceux de la seconde à 6.1%, les uns dépassant et les autres se rapprochant dangereusement du seuil des 7% largement considéré comme intenable sur le long terme.
Les craintes concernant la croissance mondiale persistaient après qu'il ait été montré que les importations de la Chine avaient progressé en juin à la moitié du rythme espéré, mettant en relief le fait que l'économie et la demande locale baissaient rapidement, bien que les exportations dépassent légèrement les prévisions.
Du côté du Royaume-Uni, des gros acteurs de l'immobilier ont révélé en début de matinée que le solde des coûts des logements avait davantage diminué en juin qu'il n'avait été envisagé, dégringolant de 22% après avoir déjà plongé de 17% le mois précédent, alors que les experts ne pensaient pas le voir predre plus de 15%.
Il avait toutefois été auparavant annoncé que les ventes au détail du pays avaient augmenté de 1.4% dans le même temps, prolongeant les 1.3% de mai.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs bien résisté face à l'euro, l'EUR/GBP ne grignotant que 0.06% pour se hisser à 0.7925.
Les autorités françaises ont pour leur part signalé que la production industrielle du pays avait fondu de 1.9% en mai, dépassant largement les 0.9% redoutés, après avoir pourtant bondi de 1.4% en avril.
Les membres de l'Eurogroupe tiendront quand à eux aujourd'hui une seconde journée de pourparlers dans la capitale belge.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.5497 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.5504, perdant 0.14%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5428, son plancher du 7 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1.5562, son plafond du 14 juin.
La tension était de mise après que la rencontre des ministres européens ayant eu lieu hier ait débouché sur peu de signes de progression dans la résolution du problème du surendettement régional.
Les chargés des finances de la région se sont donc mis d'accord lors de leur réunion à Bruxelles pour repousser la date à partir de laquelle Madrid devra atteindre ses objectifs de réduction des déficits à 2014, en échange de nouvelles coupes budgétaires, ainsi que sur les conditions d'attribution d'aides aux banques espagnoles en détresse.
Aucune avancée ne semblait avoir eu lieu du côté de la mise en place d'interventions des fonds de secours sur les marchés obligataires afin de juguler l'envolée des coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie.
Les bons du trésors à dix ans de la première se sont retrouvées à 7.03%, et ceux de la seconde à 6.1%, les uns dépassant et les autres se rapprochant dangereusement du seuil des 7% largement considéré comme intenable sur le long terme.
Les craintes concernant la croissance mondiale persistaient après qu'il ait été montré que les importations de la Chine avaient progressé en juin à la moitié du rythme espéré, mettant en relief le fait que l'économie et la demande locale baissaient rapidement, bien que les exportations dépassent légèrement les prévisions.
Du côté du Royaume-Uni, des gros acteurs de l'immobilier ont révélé en début de matinée que le solde des coûts des logements avait davantage diminué en juin qu'il n'avait été envisagé, dégringolant de 22% après avoir déjà plongé de 17% le mois précédent, alors que les experts ne pensaient pas le voir predre plus de 15%.
Il avait toutefois été auparavant annoncé que les ventes au détail du pays avaient augmenté de 1.4% dans le même temps, prolongeant les 1.3% de mai.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs bien résisté face à l'euro, l'EUR/GBP ne grignotant que 0.06% pour se hisser à 0.7925.
Les autorités françaises ont pour leur part signalé que la production industrielle du pays avait fondu de 1.9% en mai, dépassant largement les 0.9% redoutés, après avoir pourtant bondi de 1.4% en avril.
Les membres de l'Eurogroupe tiendront quand à eux aujourd'hui une seconde journée de pourparlers dans la capitale belge.