Investing.com - L'euro demeurait sur la sellette face à la plupart de ses concurrents ce mardi, l'adjudication de dettes de l'Espagne ayant connu un succès modeste, tandis que les bons résultats économiques de la zone euro soulageaient quelque peu le poids de l'ombre de la crise de la dette régionale.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. fléchissait devant lui avec un couple EUR/USD grignotant 0.09% pour se hisser à 1.3153.
Les enchères très attendues de dettes espagnoles ont vu les frais des emprunts presque doubler, mais le pays a néanmoins rempli ses objectifs en émettant pour 3 milliards d'euros en bons du trésor.
Le gouvernement espagnol a ainsi émis pour 2.09 milliards d'euros d'obligations à 12 mois, à un taux moyen de 2.62%, contre 1.41% lors de la dernière occasion similaire, et 1.09 milliards en bons du trésor sur 18 mois à 2.93%, contre 1.71% auparavant.
Les investisseurs demeuraient inquiets que le pays ne parvienne pas à réaliser les réductions de déficits escomptées alors que flotte le spectre de la récession.
Une étude officielle montrait pour sa part que l'inflation des prix à la consommation de la zone euro avait connu en mars une augmentation inattendue, s'élevant à 2.7% à l'année au lieu des 2.6% préalablement estimés.
L'indice des prix a avancé de 1.3% d'un mois sur l'autre, dépassant les 1.2%, et prolongeant les 0.5% précédents.
Le moral économique allemand a quand à lui connu pour avril une amélioration inattendue, pour constituer son cinquième mois d'amélioration consécutif.
Le centre de recherches économiques ZEW a en effet indiqué que son baromètre économique du pays était monté de 1.1 points vers 23.4 pour le mois, contre 22.3 lors du précédent, alors que les experts s'étaient attendus à le voir régresser de 2.3 points pour se situer à 20 pour la période considérée.
La monnaie unique demeurait toutefois dangereusement proche d'un creux des 19 dernies mois face à la livre sterling, l'EUR/GBP cédant 0.3% pour glisser à 0.824.
Les acteurs des marchés ont revu à la baisse leurs attentes de nouveaux assouplissements de la part de la Banque d'Angleterre après qu'il ait été montré que les prix à la consommation dans le Royaume-Uni avaient connu un léger sursaut le mois dernier.
Le bureau britannique des statistiques a donc indiqué que son taux annuel d'augmentation des prix de vente au détail était comme prévu de 3.5% ajustés saisonnièrement pour le mois, contre 3.4% lors du précédent.
Le yen a toutefois subi sa pression, l'EUR/JPY grimpant de 0.31% pour se hisser à 105.98.
Le Japon s'était auparavant engagé à fournir 60 milliards afin d'alimenter l'expansion des caisses du Fonds Monétaire International et contribuer à protéger l'économie mondiale contre tout risque d'extension de la crise de la dette de la zone euro.
Le franc suisse a toutefois fait mieux que lui résister, l'EUR/CHF trébuchant de 0.03% pour se rétracter à 1.2015.
La tendance était plus marquée avec ses homologues australienne, canadienne, mais pas avec la néo-zélandaise, l'EUR/AUD laissant échapper 0.09% pour chuter à 1.2677, l'EUR/CAD connaissant un passage à vide de 0.21% pour se retrouver à 1.3103 et l'EUR/NZD arrachant 0.12% pour culminer à 1.6043
La devise de l'Australie s'était retrouvée sur la sellette en début de matinée après que le compte-rendu de la réunion d'avril de la banque centrale nationale ait montré que les membres de son conseil pourraient décider de diminuer ses taux d'intérêt le mois prochain si les chiffres de l'inflation du premier trimestre devaient montrer un ralentissement du taux de croissance du pays.
Les autorités américaines annonceront de leur côté cet après-midi le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, celui des lancements de chantiers, mais aussi les performances de la production industrielle.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. fléchissait devant lui avec un couple EUR/USD grignotant 0.09% pour se hisser à 1.3153.
Les enchères très attendues de dettes espagnoles ont vu les frais des emprunts presque doubler, mais le pays a néanmoins rempli ses objectifs en émettant pour 3 milliards d'euros en bons du trésor.
Le gouvernement espagnol a ainsi émis pour 2.09 milliards d'euros d'obligations à 12 mois, à un taux moyen de 2.62%, contre 1.41% lors de la dernière occasion similaire, et 1.09 milliards en bons du trésor sur 18 mois à 2.93%, contre 1.71% auparavant.
Les investisseurs demeuraient inquiets que le pays ne parvienne pas à réaliser les réductions de déficits escomptées alors que flotte le spectre de la récession.
Une étude officielle montrait pour sa part que l'inflation des prix à la consommation de la zone euro avait connu en mars une augmentation inattendue, s'élevant à 2.7% à l'année au lieu des 2.6% préalablement estimés.
L'indice des prix a avancé de 1.3% d'un mois sur l'autre, dépassant les 1.2%, et prolongeant les 0.5% précédents.
Le moral économique allemand a quand à lui connu pour avril une amélioration inattendue, pour constituer son cinquième mois d'amélioration consécutif.
Le centre de recherches économiques ZEW a en effet indiqué que son baromètre économique du pays était monté de 1.1 points vers 23.4 pour le mois, contre 22.3 lors du précédent, alors que les experts s'étaient attendus à le voir régresser de 2.3 points pour se situer à 20 pour la période considérée.
La monnaie unique demeurait toutefois dangereusement proche d'un creux des 19 dernies mois face à la livre sterling, l'EUR/GBP cédant 0.3% pour glisser à 0.824.
Les acteurs des marchés ont revu à la baisse leurs attentes de nouveaux assouplissements de la part de la Banque d'Angleterre après qu'il ait été montré que les prix à la consommation dans le Royaume-Uni avaient connu un léger sursaut le mois dernier.
Le bureau britannique des statistiques a donc indiqué que son taux annuel d'augmentation des prix de vente au détail était comme prévu de 3.5% ajustés saisonnièrement pour le mois, contre 3.4% lors du précédent.
Le yen a toutefois subi sa pression, l'EUR/JPY grimpant de 0.31% pour se hisser à 105.98.
Le Japon s'était auparavant engagé à fournir 60 milliards afin d'alimenter l'expansion des caisses du Fonds Monétaire International et contribuer à protéger l'économie mondiale contre tout risque d'extension de la crise de la dette de la zone euro.
Le franc suisse a toutefois fait mieux que lui résister, l'EUR/CHF trébuchant de 0.03% pour se rétracter à 1.2015.
La tendance était plus marquée avec ses homologues australienne, canadienne, mais pas avec la néo-zélandaise, l'EUR/AUD laissant échapper 0.09% pour chuter à 1.2677, l'EUR/CAD connaissant un passage à vide de 0.21% pour se retrouver à 1.3103 et l'EUR/NZD arrachant 0.12% pour culminer à 1.6043
La devise de l'Australie s'était retrouvée sur la sellette en début de matinée après que le compte-rendu de la réunion d'avril de la banque centrale nationale ait montré que les membres de son conseil pourraient décider de diminuer ses taux d'intérêt le mois prochain si les chiffres de l'inflation du premier trimestre devaient montrer un ralentissement du taux de croissance du pays.
Les autorités américaines annonceront de leur côté cet après-midi le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, celui des lancements de chantiers, mais aussi les performances de la production industrielle.