François Hollande a déclaré mardi à Paris qu'il voulait régler "par la négociation et dans un esprit d'apaisement" le conflit commercial sur le marché des panneaux photovoltaïques, en recevant une quarantaine de grands patrons chinois à l'Elysée.
"La France a toujours été favorable à ce que ces différends se règlent par la négociation et dans un esprit d'apaisement", a-t-il dit à propos de cette querelle qui a menacé de dégénérer en guerre commerciale entre l'Union européenne et la Chine.
La Commission européenne a annoncé début juin instaurer des taxes provisoires sur le solaire chinois. Pékin a répliqué en lançant une enquête antidumping sur les vins importés de l'Union européenne.
Il faut "éviter des mesures unilatérales, du protectionnisme ou la fermeture des marchés. Ce ne serait bon ni pour l'Europe ni pour la Chine", a dit le chef de l'Etat, ajoutant que les deux parties devaient trouver "les bonnes solutions sans qu'il y ait besoin de stigmatiser qui que ce soit".
Une solution à ce différend devrait être trouvée "dans les jours ou les semaines à venir", a déclaré récemment à Pékin Karel De Gucht, le commissaire européen chargé du Commerce.
Les producteurs et exportateurs français de vin s'étaient montrés très inquiets d'éventuelles représailles chinoises.