Investing.com - L'euro a compensé la plupart de ses pertes subies face au dollar U.S. ce vendredi, sur fond d'espoir de progrès dans la résolution de la crise de la dette souveraine de la zone euro après que le parlement italien ait adopté un nouveau programme d'austérité et que la Grèce ait intronisé un nouveau premier ministre.
Le moral des investisseur a en effet repris des couleurs avec l'approbation par le parlement italien d'un amendement au budget national 2012, préparant la démission du premier ministre Silvio Berlusconi pour samedi.
La monnaie unique avait nettement plongé mercredi, après que les taux des emprunts italiens aient dépassé le seuil des 7% ayant poussé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à demander des secours de l'étranger, après qu'une chambre de compensation parisienne ait augmenté ses appels de marge dessus.
Lucas Papademos, premier ministre grec par intérim, et son gouvernement ont quand à eux pris leurs fonctions, devant mettre en place le dernier plan de sauvetage à hauteur de 130 milliards d'euros avant d'organiser des élections anticipées.
Les dividendes des obligations françaises avaient par ailleurs bondi jeudi après que l'agence Standard & Poor's ait diffusé par erreur un message selon lequel la France aurait perdu sa notation triple A.
Les coûts leur étant liés sont restés élevés vendredi malgré un démenti de S&P affirmant que cet rapport avait été diffusé en raison d'une "erreur technique", les investisseurs restant toutefois inquiets de la possibilité d'une dégradation.
Des informations préliminaires ont par ailleurs montré vendredi que l'humeur des particuliers américains s'était propulsée en novembre à son plus haut niveau en cinq mois, encourageant le goût pour le risque.
L'indice du moral des consommateurs de l'université du Michigan s'est en effet élevé jusqu'à 64.2 après ajusteent saisonnier, contre 60.9 en octobre, dépassant nettement les 61 espérés.
La livre sterling a également regagné du terrain sur le billet vert dans le même temps, la Banque d'Angleterre ayant maintenu sans surprise son taux d'intérêt à 0.5%, le plus bas niveau de son histoire, sans non plus modifier ses plans d'achats d'actifs.
L'étalon américain a par ailleurs connu un pic vers sa plus forte valeur face au yen depuis l'intervention effectuée le 31 octobre par le Japon, les rumeurs selon lesquelles celui-ci se retiendrait d'agir à nouveau pour juguler la flambée de sa devise allant bon train.
Jun Azumi, le ministre des finances nippon, a pour sa part déclaré qu'il garderait le marché des changes à l'oeil afin de repérer si des mouvements spéculatifs devaient tirer le yen vers le haut.
Les investisseurs surveilleront quand à eux de près l'évolution de la situation en zone euro, avec le lancement des négociations concernant la formation du gouvernement d'urgence italien, mais aussi les évaluations préliminaires concernant la croissance du troisième trimestre, qui seront très attendues afin de juger de la force de l'économie de la région.
Les Etats-Unis dévoileront par ailleurs les chiffres concernant leurs ventes au détail, leur immobilier et leur inflation.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 14 novembre
La Nouvelle-Zélande dévoilera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, et le gouvernement japonais fera de même concernant le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les autorités suisses ne seront pas en reste avec l'inflation des coûts de production, tandis que la zone euro révèlera les chiffres officiels de sa production industrielle, préfigurant sa santé économique future.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prendra la parole de son côté, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mardi 15 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu détaillé de la réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire de novembre, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie, les autorités devant aussi faire connaître le volume des ventes de véhicules neufs, signe crucial du niveau des dépenses des consommateurs.
La zone euro fera de même avec les informations préliminaires portant sur son PIB, imitée en cela par la France et l'Allemagne, tandis que le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur le moral économique de l'Allemagne et l'ensemble de la région.
Le gouvernement du Royaume-Uni révèlera son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Celui du Canada ne sera pas en reste avec le ventes manufacturières, donnant le pouls de sa santé économique.
Les Etats-Unis divulgueront une série de résultats économiques, portant notamment sur les ventes au détail, l'inflation des prix à la production, les stocks des entreprises et l'activité du secteur manufacturier dans la région de New York.
Mercredi 16 novembre
L'Australie publiera un indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, mais aussi des informations concernant le coût de la main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation, tandis que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, prononcera un discours.
Les autorités de Nouvelle-Zélande feront de même concernant l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse à ce sujet, évoquant notamment les facteurs ayant affecté sa décision.
Le Royaume-Uni révèlera l'évolution officielle du nombre de ses bénéficiaires des allocations de recherche d'emploi, ainsi que son taux de chômage, signes vitaux de santé économique, puis la Banque d'Angleterre rendra son rapport sur l'inflation, révélant ses prévisions àce sujet pour les deux années à suivre, et Mervyn King, son gouverneur, débattra de la question avec les médias.
La zone euro dévoilera son évolution des prix à la consommation mesurée par les autorités, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les Etats-Unis feront connaître leurs chiffres de l'inflation au détail, de leur production industrielle, leur taux d'utilisation des capacités de production, l'inventaire de leurs réserves de pétrole brut et le solde des investissements nationaux et étrangers dans les placements sécurisés à long terme.
Jeudi 17 novembre
La Banque du Japon dévoilera son rapport mensuel, fournissant aux observateurs une analyse en profondeur des conditions économiques de son point de vue.
Le gouvernement britannique fera de même concernant les ventes au détail, tandis que le centre de recherches économiques ZEW rendra son rapport sur les attentes économiques suisses.
Les autorités du Canada l'imiteront avec les achats de placements sécurisés de l'étranger.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, mais fourniront aussi des informations sur les permis de construire, indice fiable de l'activité dans le domaine du bâtiment et des chantiers à venir, sans oublier une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, signe fort de la santé de l'économie.
Vendredi 18 novembre
En zone euro, l'Allemagne rendra un rapport officiel sur l'inflation des coûts de production.
Le Canada fera de même concernant celle au détail, ainsi que son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le moral des investisseur a en effet repris des couleurs avec l'approbation par le parlement italien d'un amendement au budget national 2012, préparant la démission du premier ministre Silvio Berlusconi pour samedi.
La monnaie unique avait nettement plongé mercredi, après que les taux des emprunts italiens aient dépassé le seuil des 7% ayant poussé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à demander des secours de l'étranger, après qu'une chambre de compensation parisienne ait augmenté ses appels de marge dessus.
Lucas Papademos, premier ministre grec par intérim, et son gouvernement ont quand à eux pris leurs fonctions, devant mettre en place le dernier plan de sauvetage à hauteur de 130 milliards d'euros avant d'organiser des élections anticipées.
Les dividendes des obligations françaises avaient par ailleurs bondi jeudi après que l'agence Standard & Poor's ait diffusé par erreur un message selon lequel la France aurait perdu sa notation triple A.
Les coûts leur étant liés sont restés élevés vendredi malgré un démenti de S&P affirmant que cet rapport avait été diffusé en raison d'une "erreur technique", les investisseurs restant toutefois inquiets de la possibilité d'une dégradation.
Des informations préliminaires ont par ailleurs montré vendredi que l'humeur des particuliers américains s'était propulsée en novembre à son plus haut niveau en cinq mois, encourageant le goût pour le risque.
L'indice du moral des consommateurs de l'université du Michigan s'est en effet élevé jusqu'à 64.2 après ajusteent saisonnier, contre 60.9 en octobre, dépassant nettement les 61 espérés.
La livre sterling a également regagné du terrain sur le billet vert dans le même temps, la Banque d'Angleterre ayant maintenu sans surprise son taux d'intérêt à 0.5%, le plus bas niveau de son histoire, sans non plus modifier ses plans d'achats d'actifs.
L'étalon américain a par ailleurs connu un pic vers sa plus forte valeur face au yen depuis l'intervention effectuée le 31 octobre par le Japon, les rumeurs selon lesquelles celui-ci se retiendrait d'agir à nouveau pour juguler la flambée de sa devise allant bon train.
Jun Azumi, le ministre des finances nippon, a pour sa part déclaré qu'il garderait le marché des changes à l'oeil afin de repérer si des mouvements spéculatifs devaient tirer le yen vers le haut.
Les investisseurs surveilleront quand à eux de près l'évolution de la situation en zone euro, avec le lancement des négociations concernant la formation du gouvernement d'urgence italien, mais aussi les évaluations préliminaires concernant la croissance du troisième trimestre, qui seront très attendues afin de juger de la force de l'économie de la région.
Les Etats-Unis dévoileront par ailleurs les chiffres concernant leurs ventes au détail, leur immobilier et leur inflation.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 14 novembre
La Nouvelle-Zélande dévoilera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, et le gouvernement japonais fera de même concernant le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les autorités suisses ne seront pas en reste avec l'inflation des coûts de production, tandis que la zone euro révèlera les chiffres officiels de sa production industrielle, préfigurant sa santé économique future.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prendra la parole de son côté, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mardi 15 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu détaillé de la réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire de novembre, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie, les autorités devant aussi faire connaître le volume des ventes de véhicules neufs, signe crucial du niveau des dépenses des consommateurs.
La zone euro fera de même avec les informations préliminaires portant sur son PIB, imitée en cela par la France et l'Allemagne, tandis que le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur le moral économique de l'Allemagne et l'ensemble de la région.
Le gouvernement du Royaume-Uni révèlera son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Celui du Canada ne sera pas en reste avec le ventes manufacturières, donnant le pouls de sa santé économique.
Les Etats-Unis divulgueront une série de résultats économiques, portant notamment sur les ventes au détail, l'inflation des prix à la production, les stocks des entreprises et l'activité du secteur manufacturier dans la région de New York.
Mercredi 16 novembre
L'Australie publiera un indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, mais aussi des informations concernant le coût de la main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation, tandis que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, prononcera un discours.
Les autorités de Nouvelle-Zélande feront de même concernant l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse à ce sujet, évoquant notamment les facteurs ayant affecté sa décision.
Le Royaume-Uni révèlera l'évolution officielle du nombre de ses bénéficiaires des allocations de recherche d'emploi, ainsi que son taux de chômage, signes vitaux de santé économique, puis la Banque d'Angleterre rendra son rapport sur l'inflation, révélant ses prévisions àce sujet pour les deux années à suivre, et Mervyn King, son gouverneur, débattra de la question avec les médias.
La zone euro dévoilera son évolution des prix à la consommation mesurée par les autorités, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les Etats-Unis feront connaître leurs chiffres de l'inflation au détail, de leur production industrielle, leur taux d'utilisation des capacités de production, l'inventaire de leurs réserves de pétrole brut et le solde des investissements nationaux et étrangers dans les placements sécurisés à long terme.
Jeudi 17 novembre
La Banque du Japon dévoilera son rapport mensuel, fournissant aux observateurs une analyse en profondeur des conditions économiques de son point de vue.
Le gouvernement britannique fera de même concernant les ventes au détail, tandis que le centre de recherches économiques ZEW rendra son rapport sur les attentes économiques suisses.
Les autorités du Canada l'imiteront avec les achats de placements sécurisés de l'étranger.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, mais fourniront aussi des informations sur les permis de construire, indice fiable de l'activité dans le domaine du bâtiment et des chantiers à venir, sans oublier une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, signe fort de la santé de l'économie.
Vendredi 18 novembre
En zone euro, l'Allemagne rendra un rapport officiel sur l'inflation des coûts de production.
Le Canada fera de même concernant celle au détail, ainsi que son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.