Investing.com - La semaine passée aura vu l'euro tomber dans un creux des six dernières semaines face à un dollar U.S. largement renforcé, les craintes concernant la dette souveraine de la zone euro et la croissance économique mondiale ayant poussé les investisseurs à fuir les risques.
La forte chute des matières premières, du pétrole et autres investissements à fort rendement tout au long de la semaine a tiré le billet vert vers le haut, les acteurs l'ayant élu comme refuge afin d'échapper à la volatilité des marchés.
Les rumeurs selon lesquelles la Grèce pourrait se trouver forcée de restructurer sa dette ont amené le coût des emprunts du pays à un niveau proche des records.
Les dirigeants de Union Européenne doivent se rencontrer ce lundi afin d'envisager l'octroi d'une nouvelle bouée de sauvetage pour la nation hellène, après lui avoir déjà accordé 110 milliards d'euros il y a un an, mais ils attendront toutefois les résultats d'une mission conjointe de l'Europe et du Fonds Monétaire International à Athènes avant de prendre une décision concernant leurs actions futures.
Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, a déclenché la confusion vendredi, déclarant à la télévision espagnole avoir vu une "bosse" de l'indice des prix à la consommation, et non un "pic" comme l'avait auparavant rapporté l'agence Reuters.
Le déclin des produits bruts a déclenché dans le même temps une baisse des monnaies qui y sont liées, les dollars australien et néo-zélandais dégringolant respectivement de 0.9% et 1.1% par rapport à leur cousin américain.
La livre sterling a par ailleurs régressé pour la seconde semaine consécutive face à celui-ci, glissant vers son pire cours en six semaines, les signes montrant une reprise économique chancelante de la part de la Grande-Bretagne ayant étouffé les espoirs d'une remontée des taux de la Banque d'Angleterre dans les mois à venir.
Des chiffres de l'inflation suisse inférieurs aux attentes ont engendré une phénomène identique, faisant perdre 1.5% à la devise helvétique par rapport à son homologue américaine.
Les observateurs devraient se concentrer prochainement sur les évènements se déroulant en zone euro, la monnaie unique devant probablement subir une pression baissière jusqu'à la fin de la réunion de lundi.
Les autorités des Etats-Unis dévoileront pour leur part leurs informations portant sur l'immobilier et l'emploi, tandis que la Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de la dernière réunion d'orientation de sa politique monétaire.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 16 mai
Les acteurs de l'immobilier britannique feront connaître leurs chiffres de l'inflation des prix des logements, indicateur vital de santé du secteur. Le gouvernement japonais dévoilera son volume des commandes de machines de base, précurseur de production à venir, tandis que l'Australie fera de même avec les prêts immobiliers et les ventes de véhicules neufs.
La zone euro ne sera pas en reste avec son inflation des prix à la consommation, qui représente la majeure partie de l'inflation totale.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, devrait ensuite prendre la parole, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir. Les autorités du pays donneront ensuite l'écart entre les investissements étrangers et domestiques et le niveau de l'activité manufacturière dans la région de New York.
Le Canada informera ensuite de l'importance de ses ventes de produits manufacturés, tandis que Mark Carney, gouverneur de la banque centrale nationale, prononcera un discours.
Mardi 17 mai
La Réserve Bancaire d'Australie divulguera le compte-rendu de sa plus récente réunion d'orientation politique, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Le gouvernement de Grande-Bretagne fera de même avec son inflation des prix au détail, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur l'humeur économique allemande, reflet de la santé économique nationale.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, excellent indicateur de l'activité à venir dans le bâtiment, ainsi que celui des chantiers entamés, signe de santé économique, sans oublier des études sur le taux d'utilisation des capacités de production et l'activité industrielle.
La Nouvelle-Zélande donnera les chiffres officiels de son inflation des prix à la production, précurseur de celle à la consommation.
Mercredi 18 mai
Les autorités du Japon donneront leurs chiffres de l'activité du secteur tertiaire, indice fort de santé économique, tandis que l'Australie communiquera une étude sur le moral des consommateurs et son indice officiel des salaires, précurseur de celui des prix à la consommation.
Le Royaume-Uni fera de même avec l'évolution du nombre des demandeurs d'emploi et le taux de chômage national, signe important de vigueur de l'économie, puis la Banque d'Angleterre publiera le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en détail des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
la Réserve Fédérale l'imitera, et le gouvernement des Etats-Unis fera son inventaire des réserves de pétrole brut.
Le Canada publiera son indice des principaux indicateurs économiques, destiné à prédire la direction de l'économie future, mais aussi le volume des ventes en gros, reflétant les dépenses des consommateurs à venir.
Jeudi 19 mai
Le Japon divulguera les informations prélimminaires concernant son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie rendra pour sa part un rapport sur l'inflation attendue, et le gouvernement de la Nouvelle-Zélande détaillera son budget national annuel.
La Grande-Bretagne donnera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, puis les acteurs du secteur industriel dévoileront celui de leurs commandes attendues.
Le centre de recherches économiques ZEW dévoilera son étude sur les attentes économiques suisses, signe avant-coureur de santé économique.
Les Etats-Unis feront de même avec celle concernant les nouvelles inscriptions au chômage, les ventes de logements d'occasion enregistrées par les spécialistes, et l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie mesurée par les autorités.
Vendredi 20 mai
La Banque du Japon tiendra une réunion portant sur sa politique monétaire, puis tiendra ensuite une conférence de presse très attendue sur le sujet.
La zone euro donnera ses chiffres de l'inflation à la production, signe avant-coureur de celle des prix au détail, ainsi que l'état du commerce extérieur du bloc constitué par les 17 etats membres.
Le Canada conclura la semaine avec son inflation à la consommation officielle, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, et dévoilera aussi un rapport sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui constituent la majeure partie de l'activité économique totale.
La forte chute des matières premières, du pétrole et autres investissements à fort rendement tout au long de la semaine a tiré le billet vert vers le haut, les acteurs l'ayant élu comme refuge afin d'échapper à la volatilité des marchés.
Les rumeurs selon lesquelles la Grèce pourrait se trouver forcée de restructurer sa dette ont amené le coût des emprunts du pays à un niveau proche des records.
Les dirigeants de Union Européenne doivent se rencontrer ce lundi afin d'envisager l'octroi d'une nouvelle bouée de sauvetage pour la nation hellène, après lui avoir déjà accordé 110 milliards d'euros il y a un an, mais ils attendront toutefois les résultats d'une mission conjointe de l'Europe et du Fonds Monétaire International à Athènes avant de prendre une décision concernant leurs actions futures.
Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, a déclenché la confusion vendredi, déclarant à la télévision espagnole avoir vu une "bosse" de l'indice des prix à la consommation, et non un "pic" comme l'avait auparavant rapporté l'agence Reuters.
Le déclin des produits bruts a déclenché dans le même temps une baisse des monnaies qui y sont liées, les dollars australien et néo-zélandais dégringolant respectivement de 0.9% et 1.1% par rapport à leur cousin américain.
La livre sterling a par ailleurs régressé pour la seconde semaine consécutive face à celui-ci, glissant vers son pire cours en six semaines, les signes montrant une reprise économique chancelante de la part de la Grande-Bretagne ayant étouffé les espoirs d'une remontée des taux de la Banque d'Angleterre dans les mois à venir.
Des chiffres de l'inflation suisse inférieurs aux attentes ont engendré une phénomène identique, faisant perdre 1.5% à la devise helvétique par rapport à son homologue américaine.
Les observateurs devraient se concentrer prochainement sur les évènements se déroulant en zone euro, la monnaie unique devant probablement subir une pression baissière jusqu'à la fin de la réunion de lundi.
Les autorités des Etats-Unis dévoileront pour leur part leurs informations portant sur l'immobilier et l'emploi, tandis que la Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de la dernière réunion d'orientation de sa politique monétaire.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 16 mai
Les acteurs de l'immobilier britannique feront connaître leurs chiffres de l'inflation des prix des logements, indicateur vital de santé du secteur. Le gouvernement japonais dévoilera son volume des commandes de machines de base, précurseur de production à venir, tandis que l'Australie fera de même avec les prêts immobiliers et les ventes de véhicules neufs.
La zone euro ne sera pas en reste avec son inflation des prix à la consommation, qui représente la majeure partie de l'inflation totale.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, devrait ensuite prendre la parole, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir. Les autorités du pays donneront ensuite l'écart entre les investissements étrangers et domestiques et le niveau de l'activité manufacturière dans la région de New York.
Le Canada informera ensuite de l'importance de ses ventes de produits manufacturés, tandis que Mark Carney, gouverneur de la banque centrale nationale, prononcera un discours.
Mardi 17 mai
La Réserve Bancaire d'Australie divulguera le compte-rendu de sa plus récente réunion d'orientation politique, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Le gouvernement de Grande-Bretagne fera de même avec son inflation des prix au détail, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur l'humeur économique allemande, reflet de la santé économique nationale.
Les autorités des Etats-Unis ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, excellent indicateur de l'activité à venir dans le bâtiment, ainsi que celui des chantiers entamés, signe de santé économique, sans oublier des études sur le taux d'utilisation des capacités de production et l'activité industrielle.
La Nouvelle-Zélande donnera les chiffres officiels de son inflation des prix à la production, précurseur de celle à la consommation.
Mercredi 18 mai
Les autorités du Japon donneront leurs chiffres de l'activité du secteur tertiaire, indice fort de santé économique, tandis que l'Australie communiquera une étude sur le moral des consommateurs et son indice officiel des salaires, précurseur de celui des prix à la consommation.
Le Royaume-Uni fera de même avec l'évolution du nombre des demandeurs d'emploi et le taux de chômage national, signe important de vigueur de l'économie, puis la Banque d'Angleterre publiera le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en détail des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
la Réserve Fédérale l'imitera, et le gouvernement des Etats-Unis fera son inventaire des réserves de pétrole brut.
Le Canada publiera son indice des principaux indicateurs économiques, destiné à prédire la direction de l'économie future, mais aussi le volume des ventes en gros, reflétant les dépenses des consommateurs à venir.
Jeudi 19 mai
Le Japon divulguera les informations prélimminaires concernant son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie rendra pour sa part un rapport sur l'inflation attendue, et le gouvernement de la Nouvelle-Zélande détaillera son budget national annuel.
La Grande-Bretagne donnera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, puis les acteurs du secteur industriel dévoileront celui de leurs commandes attendues.
Le centre de recherches économiques ZEW dévoilera son étude sur les attentes économiques suisses, signe avant-coureur de santé économique.
Les Etats-Unis feront de même avec celle concernant les nouvelles inscriptions au chômage, les ventes de logements d'occasion enregistrées par les spécialistes, et l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie mesurée par les autorités.
Vendredi 20 mai
La Banque du Japon tiendra une réunion portant sur sa politique monétaire, puis tiendra ensuite une conférence de presse très attendue sur le sujet.
La zone euro donnera ses chiffres de l'inflation à la production, signe avant-coureur de celle des prix au détail, ainsi que l'état du commerce extérieur du bloc constitué par les 17 etats membres.
Le Canada conclura la semaine avec son inflation à la consommation officielle, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, et dévoilera aussi un rapport sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui constituent la majeure partie de l'activité économique totale.