Investing.com - Le dollar U.S. s'est retrouvé à la clôture des marchés à son pire niveau des six derniers jours face au franc suisse, après que des chiffres émanant des autorités américaines aient montré que le nombre des employés hors agriculture dans le pays avait nettement moins augmenté en juin qu'espéré, les employeurs effectuant le moins d'embauches en neuf mois.
La paire USD/CHF est toutefois remontée jusqu'à 0.852, son cours le plus élevé depuis le premier juillet, puis s'est stabilisée vers 0.836 à la fermeture des échanges, perdant 1.42% sur la semaine.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8274, son plancher historique du 28 juin, et de rencontrer de la résistance à 0.8494, son plafond de jeudi.
Le département d'état au travail a en effet annoncé que ce nombre n'avait augmenté que de 18 000 postes pour le mois, soit nettement moins que les 89 000 prédits par les experts, tandis que le taux de chômage s'élevait à 9.2%, son plus haut niveau de l'année.
La devise helvète a bénéficié de l'angoisse d'une contagion de la zone euro par la crise de la dette souveraine après qu'UniCredit SpA, une banque basée dans le pays, ait vu sa cotation brièvement suspendue vendredi, faisant ainsi bondir le coût des assurances contre un défaut de paiement national, ainsi que pour celles du Portugal, de l'Irlande et de la Grèce, qui ont atteint des records.
L'agence Moody's avait dégradé sa notation monétaire du Portugal en début de semaine, jusqu'à l'estimer indésirable, invoquant un risque grandissant que le pays ait besoin d'une nouveau plan de financement de secours avant de pouvoir avoir à nouveau recours aux marchés des capitaux.
Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, a déclaré ce dimanche que la stabilité des prix du pays n'était pas menacée pour l'instant, ne donnant aucune raison de juguler la flambée de la monnaie nationale.
Il a ajouté que la situation était très différente de ce qu'elle était en 2009 et 2010, lorsque la banque centrale est intervenue sur le marché des changes.
Il a précisé: "L'économie nationale progresse, le chômage est faible et le pays est relativement peu endetté. Nous ne voyons aucun risque de déflation ou d'inflation à l'horizon, ce qui ne nous donne aucune raison pour agir."
Les ministres de finances de la zone euro devraient se rencontrer la semaine prochaine afin de discuter d'un plan de secours pour la Grèce, tandis que les résultats très attendus des tests d'effort des banques de la région seront publiés vendredi.
Les acteurs économiques garderont les yeux rivés sur les chiffres des ventes et les prix au détail américains afin de jauger la force de la reprise économique du pays.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir, étant à noter qu'aucun ne devrait arriver lundi, qui se trouve donc omis.
Mardi 12 juillet
Les autorités des Etats-Unis dévoileront l'état officiel de leur balance du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
La Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation de juin, lequel comprend une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Mercredi 13 juillet
Le gouvernement suisse divulguera son inflation des prix à la production, précurseur de celle à la consommation, tandis que le Royaume-Uni fera de même avec les variations du nombre des demandeurs d'emploi, signe fort de vigueur économique, ainsi que sur les revenus moyens et le taux de chomage.
Les autorités des Etats-Unis feront ensuite de même avec les variations des prix à l'importation et les réserves de pétrole, ainsi qu'un rapport sur le solde budgétaire fédéral, puis Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, préparera un témoignage préparé sur la politique monétaire devant les législateurs américains à Washington.
Jeudi 14 juillet
Les Etats-Unis dévoileront une série de résultats, comprenant notament un rapport sur les ventes au détail, premières indicatrices des dépenses des consommateurs, qui constituent la plus grande part de l'activité économique totale.
Les autorités du pays feront de même avec leurs chiffres de l'inflation des prix à la production, préfigurant l'inflation au détail à venir, ainsi que leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, livrera la seconde part de son témoignage sur la politique monétaire à Washington.
Vendredi 15 juillet
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une avalanche de résultats économiques, avec notamment un rapport sur l'évolution des prix au détail, laquelle représente la plus grande partie de l'inflation générale, sans oublier une étude sur l'activité manufacturière dans la région de New York et les chiffres officiels sur la production industrielle et le taux d'utilisation des capacités productrices, tandis que l'université du Michigan annoncera ses informations préliminaires sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue.
La paire USD/CHF est toutefois remontée jusqu'à 0.852, son cours le plus élevé depuis le premier juillet, puis s'est stabilisée vers 0.836 à la fermeture des échanges, perdant 1.42% sur la semaine.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8274, son plancher historique du 28 juin, et de rencontrer de la résistance à 0.8494, son plafond de jeudi.
Le département d'état au travail a en effet annoncé que ce nombre n'avait augmenté que de 18 000 postes pour le mois, soit nettement moins que les 89 000 prédits par les experts, tandis que le taux de chômage s'élevait à 9.2%, son plus haut niveau de l'année.
La devise helvète a bénéficié de l'angoisse d'une contagion de la zone euro par la crise de la dette souveraine après qu'UniCredit SpA, une banque basée dans le pays, ait vu sa cotation brièvement suspendue vendredi, faisant ainsi bondir le coût des assurances contre un défaut de paiement national, ainsi que pour celles du Portugal, de l'Irlande et de la Grèce, qui ont atteint des records.
L'agence Moody's avait dégradé sa notation monétaire du Portugal en début de semaine, jusqu'à l'estimer indésirable, invoquant un risque grandissant que le pays ait besoin d'une nouveau plan de financement de secours avant de pouvoir avoir à nouveau recours aux marchés des capitaux.
Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, a déclaré ce dimanche que la stabilité des prix du pays n'était pas menacée pour l'instant, ne donnant aucune raison de juguler la flambée de la monnaie nationale.
Il a ajouté que la situation était très différente de ce qu'elle était en 2009 et 2010, lorsque la banque centrale est intervenue sur le marché des changes.
Il a précisé: "L'économie nationale progresse, le chômage est faible et le pays est relativement peu endetté. Nous ne voyons aucun risque de déflation ou d'inflation à l'horizon, ce qui ne nous donne aucune raison pour agir."
Les ministres de finances de la zone euro devraient se rencontrer la semaine prochaine afin de discuter d'un plan de secours pour la Grèce, tandis que les résultats très attendus des tests d'effort des banques de la région seront publiés vendredi.
Les acteurs économiques garderont les yeux rivés sur les chiffres des ventes et les prix au détail américains afin de jauger la force de la reprise économique du pays.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir, étant à noter qu'aucun ne devrait arriver lundi, qui se trouve donc omis.
Mardi 12 juillet
Les autorités des Etats-Unis dévoileront l'état officiel de leur balance du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
La Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation de juin, lequel comprend une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Mercredi 13 juillet
Le gouvernement suisse divulguera son inflation des prix à la production, précurseur de celle à la consommation, tandis que le Royaume-Uni fera de même avec les variations du nombre des demandeurs d'emploi, signe fort de vigueur économique, ainsi que sur les revenus moyens et le taux de chomage.
Les autorités des Etats-Unis feront ensuite de même avec les variations des prix à l'importation et les réserves de pétrole, ainsi qu'un rapport sur le solde budgétaire fédéral, puis Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, préparera un témoignage préparé sur la politique monétaire devant les législateurs américains à Washington.
Jeudi 14 juillet
Les Etats-Unis dévoileront une série de résultats, comprenant notament un rapport sur les ventes au détail, premières indicatrices des dépenses des consommateurs, qui constituent la plus grande part de l'activité économique totale.
Les autorités du pays feront de même avec leurs chiffres de l'inflation des prix à la production, préfigurant l'inflation au détail à venir, ainsi que leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, livrera la seconde part de son témoignage sur la politique monétaire à Washington.
Vendredi 15 juillet
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une avalanche de résultats économiques, avec notamment un rapport sur l'évolution des prix au détail, laquelle représente la plus grande partie de l'inflation générale, sans oublier une étude sur l'activité manufacturière dans la région de New York et les chiffres officiels sur la production industrielle et le taux d'utilisation des capacités productrices, tandis que l'université du Michigan annoncera ses informations préliminaires sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue.