Ces révélations ont fait chuter la valeur des actions de Citigroup et de Bank of America de plus de 20 %, éveillant les craintes que ces deux institutions puissent faire parti d’un tel plan.
« Ça ne m’enchante pas, mais je vois comment cela pourrait arriver, » a dit Dudd lors de l’émission « Political Capital with Al Hunt, » qui sera diffusée plus tard vendredi. « Je suis préoccupé par le fait que nous pourrions devoir faire cela, du moins pour une courte période de temps. »
Dodd a toutefois spécifié que l’administration du président Barack Obama faisait ce qu’elle pouvait pour éviter de telles actions.
Les actions de Bank of America ont reculé d’environ 20 % vers un creux de 3,11 $, tandis que celles de Citigroup ont perdu plus de 24 % de leur valeur à 1,90 $. Il s’agit d’un creux des 52 dernières semaines pour les deux entreprises.
Peu de temps après la publication des commentaires de Dodd, Bank of America a émis un communiqué de presse disant : « Nous ne voyons aucune raison de nationaliser une banque qui est profitable, bien capitalisée et qui prête activement. » Plus tard, le PDG de l’institution Ken Lewis a indiqué que les rumeurs de nationalisation étaient basées sur un manque de compréhension de la position financière de la banque.
Dans le même interview, Dodd a assuré que le secrétaire au Trésor Timothy Geithner avait « les mains libres » quant à l’application des restrictions salariales imposées par le gouvernement aux dirigeants d’entreprises.
Par Stephen Huebl, shuebl@economicnews.ca, édité par Megan Ainscow, mainscow@economicnews.ca, traduit par Jean-Philippe Gravel, jpgravel@economicnews
CEP Newswires - CEP News © 2008. Tous droits réservés. www.economicnews.ca
Toute copie, diffusion, réédition ou redistribution du contenu de CEP News est prohibée sans le consentement antérieur par écrit de CEP News.
Une copie de la clause de non-garantie de CEP News peut être trouvée à http://www.economicnews.ca/cepnews/wire/disclaimer.