Investing.com - Le dollar U.S. s'est retrouvé en berne face à la plupart de ses concurrents ce mardi après-midi, le moral étant revenu avec l'attente grandissante d'une initiative imminente de la Banque Centrale Européenne pour endiguer le problème du surendettement régional.
En seconde partie de séance européenne, il a modérément fléchi devant l'euro, l'EUR/USD grignotant 0.14% pour grimper à 1.2417.
La monnaie unique se trouvaient en effet encouragée par l'espoir que la BCE s'arrange pour rabaisser les taux des emprunts de l'Espagne et de l'Italie, qui s'est renforcé depuis que Mario Draghi, son président, a laissé entendre la semaine dernière qu'elle pourrait relancer son programme d'achats de bons du trésor.
Il a aussi précisé que tout recours à une manoeuvre de ce genre serait conditionné aux difficultés rencontrées par les gouvernements pour se financer et à l'activation du fonds de secours régional afin de lui faire acquérir de ses obligations, en acceptant des conditions draconiennes et une surveillance stricte.
Les observateurs attendent du coup de voir si Madrid devait recourir à un plan de secours, ce qui permettrait à la BCE de l'aider à écouler ses bons du trésor.
Une série de résultats décevants de la part de la zone euro dévoilés ce matin a encore alimenté les craintes concernant l'impact de l'éternisation de la crise de la dette de la zone euro sur ses perspectives de croissance.
Les commandes enregistrées par les usines allemandes ont en effet plongé de 1.7% en juin, soit presque le double des 1% déjà redoutés, après avoir pourtant grignoté 0.7% en mai.
Des évaluations préliminaires avaient pour leur part montré que le produit intérieur brut de l'italie avait subi une réduction de 0.7% eu second trimestre, dépassant ainsi légèrement les 0.6% déjà craints.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0.33% pour se hisser à 1.5653.
Des chiffres émanant des autorités britanniques ont quand à eux indiqué que la production manufacturée du Royaume-Uni avait plongé de 2.9% en juin, mais qu'elle avait bien limité les dégâts, évitant l'effondrement de 4.1% redouté.
Il en a été de même avec son pendant industriel, se rétractant de 2.5% dans le même temps au lieu des 3.4% prédits.
La valeur refuge traditionnelle du yen a par contre subi sa pression, mais pas celle du franc suisse, l'USD/JPY arrachant 0.06% pour se retrouver à 78.29 et l'USD/CHF glissant de 0.12% pour descendre à 0.9675.
La Banque Nationale Suisse avait auparavant révélé que ses réserves de devises avaient établi un nouveau record en totalisant 406.5 milliards de CHF pour juillet, contre 365.1 milliards après révision à la hausse pour le mois précédent, laissant ainsi à penser qu'elle a continué à intervenir sur le marché des changes afin de défendre son taux plancher de 1.2 par rapport à l'euro.
Il était d'autre part à noter que les prix à la consommation helvètes avaient officiellement laissé échapper 0.5% le mois dernier, au lieu des 0.6% envisagés.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.22% pour aller vers 0.9979, l'AUD/USD raflant 0.18% pour monter à 1.0588 et le NZD/USD engrangeant 0.09% pour culminer à 0.8206.
Les autorités canadiennes ont d'autre part récemment révélé que la valeur totale des permis de construire qu'elles avaient délivrés en juin avait dégringolé de 2.5% pour se situer à 6.8 milliards de CAD, alors que les experts les voyaient sombrer de 4% après leur envolée de 7.1% enregistrée en mai.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.22% pour se situer à 82.11.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, prendra de son côté la parole dans la soirée lors d'une conférence à Washington DC.
En seconde partie de séance européenne, il a modérément fléchi devant l'euro, l'EUR/USD grignotant 0.14% pour grimper à 1.2417.
La monnaie unique se trouvaient en effet encouragée par l'espoir que la BCE s'arrange pour rabaisser les taux des emprunts de l'Espagne et de l'Italie, qui s'est renforcé depuis que Mario Draghi, son président, a laissé entendre la semaine dernière qu'elle pourrait relancer son programme d'achats de bons du trésor.
Il a aussi précisé que tout recours à une manoeuvre de ce genre serait conditionné aux difficultés rencontrées par les gouvernements pour se financer et à l'activation du fonds de secours régional afin de lui faire acquérir de ses obligations, en acceptant des conditions draconiennes et une surveillance stricte.
Les observateurs attendent du coup de voir si Madrid devait recourir à un plan de secours, ce qui permettrait à la BCE de l'aider à écouler ses bons du trésor.
Une série de résultats décevants de la part de la zone euro dévoilés ce matin a encore alimenté les craintes concernant l'impact de l'éternisation de la crise de la dette de la zone euro sur ses perspectives de croissance.
Les commandes enregistrées par les usines allemandes ont en effet plongé de 1.7% en juin, soit presque le double des 1% déjà redoutés, après avoir pourtant grignoté 0.7% en mai.
Des évaluations préliminaires avaient pour leur part montré que le produit intérieur brut de l'italie avait subi une réduction de 0.7% eu second trimestre, dépassant ainsi légèrement les 0.6% déjà craints.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0.33% pour se hisser à 1.5653.
Des chiffres émanant des autorités britanniques ont quand à eux indiqué que la production manufacturée du Royaume-Uni avait plongé de 2.9% en juin, mais qu'elle avait bien limité les dégâts, évitant l'effondrement de 4.1% redouté.
Il en a été de même avec son pendant industriel, se rétractant de 2.5% dans le même temps au lieu des 3.4% prédits.
La valeur refuge traditionnelle du yen a par contre subi sa pression, mais pas celle du franc suisse, l'USD/JPY arrachant 0.06% pour se retrouver à 78.29 et l'USD/CHF glissant de 0.12% pour descendre à 0.9675.
La Banque Nationale Suisse avait auparavant révélé que ses réserves de devises avaient établi un nouveau record en totalisant 406.5 milliards de CHF pour juillet, contre 365.1 milliards après révision à la hausse pour le mois précédent, laissant ainsi à penser qu'elle a continué à intervenir sur le marché des changes afin de défendre son taux plancher de 1.2 par rapport à l'euro.
Il était d'autre part à noter que les prix à la consommation helvètes avaient officiellement laissé échapper 0.5% le mois dernier, au lieu des 0.6% envisagés.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.22% pour aller vers 0.9979, l'AUD/USD raflant 0.18% pour monter à 1.0588 et le NZD/USD engrangeant 0.09% pour culminer à 0.8206.
Les autorités canadiennes ont d'autre part récemment révélé que la valeur totale des permis de construire qu'elles avaient délivrés en juin avait dégringolé de 2.5% pour se situer à 6.8 milliards de CAD, alors que les experts les voyaient sombrer de 4% après leur envolée de 7.1% enregistrée en mai.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.22% pour se situer à 82.11.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, prendra de son côté la parole dans la soirée lors d'une conférence à Washington DC.