Investing.com - La semaine écoulée aura vu le dollar U.S. plonger vers un plancher historique contre le franc suisse et dans un creux comme on n'en avait jamais vu depuis la dernière intervention gouvernementale sur le marché des changes face au yen, tiré vers le bas par les résultats décevants du produit intérieur brut au second trimestre et les incertitudes concernant un éventuel accord de rehaussement du plafond de la dette des Etats-Unis.
Le département d'état au commerce a en effet annoncé vendredi que l'économie du pays avait progressé de seulement 1.3% sur cette période, au lieu des 1.7% espérés, tandis que l'estimation à 1.9% pour la précédente se trouvait nettement rabaissée à 0.4%.
A seulement quelques jours de la date butoir pour remonter la limite d'endettement américaine du 2 août, les chefs des goupes parlementaires et la Maison Blaanche n'avaient toujours pas dégagé de consensus permettant d'éviter une dégradation ou un défaut de paiement des obligations nationales.
Le président Barack Obama a exhorté vendredi les démocrates et les républicains divisés à se mettre d'accord.
La devise nippone a gardé du soutien après que le ministre de l'économie de l'archipel ait laissé entendre qu'une intervention des autorités visant à la déprécier était peu probable avant la conclusion du débat sur le déficit des Etats-Unis.
L'attrait de la monnaie unique s'est quand à lui encore terni vendredi, sur fond de craintes d'une contamination de la région, après que la notation monétaire Aa2 de l'Espagne ait été remise en question en vue d'une dégradation par l'agence Moody's et que le premier ministre du pays ait appelé à des élections anticipées.
Le dollar néo-zélandais s'est quand à lui élevé vers son plus haut niveau par rapport à son cousin américain depuis sa mise en cotation libre en 1985 après que la banque centrale du pays ait déclaré que la "diminution de sécurité" de son taux d'intérêt suite au tremblement de terre de février n'avait pas de raison d'être maintenue encore très longtemps.
Leur homologue australien a lui aussi atteint des sommets jamais atteints depuis sa libération, encouragé par les probabilités de remontée des taux d'intérêt après qu'une étude officielle ait montré que les prix à la consommation avaient connu au second trimestre leur plus forte progression depuis 2008.
Le billet vert restera probablement sous pression et au centre des attentions la semaine prochaine, les investisseurs attendant d'observer la progression des négociations portant sur l'augmentation de la dette américaine, mais aussi les informations sur la masse salariale hors agriculture de vendredi.
La conférence de presse d'après-réunion d'orientation de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, qui sera tenue par Jean-Claude Trichet, son président, sera également surveillée de près, afin d'y trouver une analyse en profondeur de le crise de la dette souveraine de la zone euro et d'éventuels signes de durcissement monétaire de sa part.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi premier août
La zone euro dévoilera son taux de chômage officiel, signe fort de santé de son économie, tandis que la Grande-Bretagne fera de même avec les résultats de son activité manufacturière, reflet de son entrain économique.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements imitera cette dernière, les marchés de Suisse, du Canada et d'Australie demeurant clos pour cause de jour férié.
Mardi 2 août
Le gouvernement néo-zélandais communiquera ses chiffres sur le coût de la main-d'oeuvre, précurseur de l'inflation à la consommation, et son homologue australien le nombre des permis de construire qu'il a accordés, signe avant-coureur fiable de l'activité future dans le domaine du bâtiment, ainsi que des études sur les variations des prix des logements et des matières premières.
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, puis publiera un communiqué sur le sujet, comportant une analyse en profondeur des conditions économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Le Japon fera de même avec les revenus nets moyens, fortement liés aux dépenses de consommation.
Les autorités suisses divulgueront le volume des ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, puis celui de son activité manufacturière, reflet de sa santé économique, tandis que le Royaume-Uni donnera ses chiffres sur l'activité dans le bâtiment.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leurs dépenses de consommation individuelles et les dépenses personnelles, qui ont ont un lien avec l'inflation des prix au détail.
Mercredi 3 août
L'Australie divulguera les chiffres officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, ainsi que le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
Le gouvernement de Grande-Bretagne fera de même concernant l'activité du secteur tertiaire, indice crucial de santé économique, tandis que la zone euro donnera les chffres de ses ventes auprès des particuliers.
L'agence de gestion des ressources humaines ADP publiera son rapport sur la masse salariale non agricole américaine, précédant de deux jours celui émanant des autorités, et l'institut de gestion des approvisionnements l'imitera avec des informations sur la croissance des services, fortements liés à la vigueur de l'économie, alors que le pays annoncera aussi l'état des commandes auprès des usines et l'inventaire des réserves pétrolières nationales.
Jeudi 4 août
La Nouvelle-Zélande dévoilera les variations subies par son marché de l'emploi, ainsi que son taux de chômage, indice crucial d'entrain de l'économie.
En zone euro, l'Allemagne donnera le volume officiel des commandes passées auprès des usines, signe avant-coureur de leur production, et la BCE annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse débattant des facteurs ayant influencé sa décision sur le sujet.
La Banque d'Angleterre fera de même, et le gouvernement américain divulguera le nombre des nouvelles inscriptions au chômage, reflet fidèle de la santé économique.
Vendredi 5 août
La RBA publiera son communiqué sur les taux, comportant une analyse en profondeur des conditions économiques et de l'inflation, et la Banque du Japon fera de même avec son taux d'intérêt directeur, dont l'annonce sera suivie d'une conférence de presse très attendue, qui mettra en relief les facteurs ayant joué dans l'élaboration de la décision.
Le gouvernement suisse dévoilera sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale. En zone euro, l'Allemagne donnera le volume officiel de sa production industrielle, fortement lié à sa santé économique, alors que le Royaume-Uni fera de même de son côté avec son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Les autorités canadiennes dévoileront les variations subies par le marché de l'emploi et le taux de chômage, indice crucial de force de l'économie, ainsi que le nombre des permis de construire, précurseur de 'activité à venir dans le secteur de la construction, et que l'indice Ivey des directeurs des achats.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec les chiffres officiels portant sur la masse salariale hors agriculture, ainsi que sur les salaires horaires moyens et le taux de chômage.
Le département d'état au commerce a en effet annoncé vendredi que l'économie du pays avait progressé de seulement 1.3% sur cette période, au lieu des 1.7% espérés, tandis que l'estimation à 1.9% pour la précédente se trouvait nettement rabaissée à 0.4%.
A seulement quelques jours de la date butoir pour remonter la limite d'endettement américaine du 2 août, les chefs des goupes parlementaires et la Maison Blaanche n'avaient toujours pas dégagé de consensus permettant d'éviter une dégradation ou un défaut de paiement des obligations nationales.
Le président Barack Obama a exhorté vendredi les démocrates et les républicains divisés à se mettre d'accord.
La devise nippone a gardé du soutien après que le ministre de l'économie de l'archipel ait laissé entendre qu'une intervention des autorités visant à la déprécier était peu probable avant la conclusion du débat sur le déficit des Etats-Unis.
L'attrait de la monnaie unique s'est quand à lui encore terni vendredi, sur fond de craintes d'une contamination de la région, après que la notation monétaire Aa2 de l'Espagne ait été remise en question en vue d'une dégradation par l'agence Moody's et que le premier ministre du pays ait appelé à des élections anticipées.
Le dollar néo-zélandais s'est quand à lui élevé vers son plus haut niveau par rapport à son cousin américain depuis sa mise en cotation libre en 1985 après que la banque centrale du pays ait déclaré que la "diminution de sécurité" de son taux d'intérêt suite au tremblement de terre de février n'avait pas de raison d'être maintenue encore très longtemps.
Leur homologue australien a lui aussi atteint des sommets jamais atteints depuis sa libération, encouragé par les probabilités de remontée des taux d'intérêt après qu'une étude officielle ait montré que les prix à la consommation avaient connu au second trimestre leur plus forte progression depuis 2008.
Le billet vert restera probablement sous pression et au centre des attentions la semaine prochaine, les investisseurs attendant d'observer la progression des négociations portant sur l'augmentation de la dette américaine, mais aussi les informations sur la masse salariale hors agriculture de vendredi.
La conférence de presse d'après-réunion d'orientation de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, qui sera tenue par Jean-Claude Trichet, son président, sera également surveillée de près, afin d'y trouver une analyse en profondeur de le crise de la dette souveraine de la zone euro et d'éventuels signes de durcissement monétaire de sa part.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi premier août
La zone euro dévoilera son taux de chômage officiel, signe fort de santé de son économie, tandis que la Grande-Bretagne fera de même avec les résultats de son activité manufacturière, reflet de son entrain économique.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements imitera cette dernière, les marchés de Suisse, du Canada et d'Australie demeurant clos pour cause de jour férié.
Mardi 2 août
Le gouvernement néo-zélandais communiquera ses chiffres sur le coût de la main-d'oeuvre, précurseur de l'inflation à la consommation, et son homologue australien le nombre des permis de construire qu'il a accordés, signe avant-coureur fiable de l'activité future dans le domaine du bâtiment, ainsi que des études sur les variations des prix des logements et des matières premières.
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, puis publiera un communiqué sur le sujet, comportant une analyse en profondeur des conditions économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Le Japon fera de même avec les revenus nets moyens, fortement liés aux dépenses de consommation.
Les autorités suisses divulgueront le volume des ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, puis celui de son activité manufacturière, reflet de sa santé économique, tandis que le Royaume-Uni donnera ses chiffres sur l'activité dans le bâtiment.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leurs dépenses de consommation individuelles et les dépenses personnelles, qui ont ont un lien avec l'inflation des prix au détail.
Mercredi 3 août
L'Australie divulguera les chiffres officiels de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, ainsi que le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
Le gouvernement de Grande-Bretagne fera de même concernant l'activité du secteur tertiaire, indice crucial de santé économique, tandis que la zone euro donnera les chffres de ses ventes auprès des particuliers.
L'agence de gestion des ressources humaines ADP publiera son rapport sur la masse salariale non agricole américaine, précédant de deux jours celui émanant des autorités, et l'institut de gestion des approvisionnements l'imitera avec des informations sur la croissance des services, fortements liés à la vigueur de l'économie, alors que le pays annoncera aussi l'état des commandes auprès des usines et l'inventaire des réserves pétrolières nationales.
Jeudi 4 août
La Nouvelle-Zélande dévoilera les variations subies par son marché de l'emploi, ainsi que son taux de chômage, indice crucial d'entrain de l'économie.
En zone euro, l'Allemagne donnera le volume officiel des commandes passées auprès des usines, signe avant-coureur de leur production, et la BCE annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse débattant des facteurs ayant influencé sa décision sur le sujet.
La Banque d'Angleterre fera de même, et le gouvernement américain divulguera le nombre des nouvelles inscriptions au chômage, reflet fidèle de la santé économique.
Vendredi 5 août
La RBA publiera son communiqué sur les taux, comportant une analyse en profondeur des conditions économiques et de l'inflation, et la Banque du Japon fera de même avec son taux d'intérêt directeur, dont l'annonce sera suivie d'une conférence de presse très attendue, qui mettra en relief les facteurs ayant joué dans l'élaboration de la décision.
Le gouvernement suisse dévoilera sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale. En zone euro, l'Allemagne donnera le volume officiel de sa production industrielle, fortement lié à sa santé économique, alors que le Royaume-Uni fera de même de son côté avec son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Les autorités canadiennes dévoileront les variations subies par le marché de l'emploi et le taux de chômage, indice crucial de force de l'économie, ainsi que le nombre des permis de construire, précurseur de 'activité à venir dans le secteur de la construction, et que l'indice Ivey des directeurs des achats.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec les chiffres officiels portant sur la masse salariale hors agriculture, ainsi que sur les salaires horaires moyens et le taux de chômage.