La Bourse de Paris a terminé en hausse jeudi, le CAC 40 prenant 1,34% à 3.806,81 points, porté par un regain d'optimisme sur la reprise économique après les premiers résultats d'entreprises aux Etats-Unis.
L'indice vedette a pris 50,40 points à 3.806,81 points dans un volume d'échanges de 4,111 milliards d'euros.
Sur les autres places européennes, Francfort a également gagné 1,34%, Londres a pris 0,90% et l'Eurostoxx 50 1,24%.
Après une ouverture en nette hausse (+1,56%), grâce aux résultats meilleurs que prévu du producteur d'aluminium américain Alcoa, l'optimisme du marché parisien a été renforcé par les chiffres de Pepsico.
Le groupe de boissons et de snacks a enregistré un bénéfice par action supérieur aux attentes du marché à 1,09 dollar, contre 1,03 attendu.
Les investisseurs ont "joué les valeurs cycliques (plus sensibles aux aléas de la conjoncture) et les financières", a indiqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les automobiles, notamment, ont tiré l'indice vers le haut: en tête du CAC 40, Peugeot a grimpé de 4,68% à 21,585 euros, suivi de Michelin (+4,41% à 55,10 euros), Renault (+3,897 à 33,625 euros).
Du côté des financières, seule l'action Société Générale a fini dans le rouge (-0,05% à 47,84 euros). La banque a lancé ce jeudi son augmentation de capital de 4,8 milliards d'euros.
BNP Paribas (+0,88% à 53,40 euros), Crédit Agricole (0,78% à 14,815 euros) et Axa (+1,41% à 19,065 euros) ont, elles, fini dans le vert.
Les matières premières ont également profité des résultats d'Alcoa, figure phare du secteur: ArcelorMittal a gagné 4,16% à 25,74 euros, suivi des groupes miniers Eramet (+3,79% à 243,20 euros) et Nexans (+2,42% à 57,42 euros).
Les parapétrolières, plus fexibles face aux évolutions du prix du pétrole que le groupe pétrolier Total (+0,42% à 40,13 euros), ont par conséquent plus profité de la hausse des prix du baril de brut: Vallourec a gagné 2,5%4 à 116,70 euros et Technip 2,41% à 43,21 euros.
Le groupe de luxe LVMH a compté parmi les plus fortes hausses du CAC 40 (+3,93% à 72,33 euros), alors que le groupe n'a toujours pas précisé la date de publication de ses ventes au troisième trimestre, prévue en octobre.
En revanche, le secteur de la distribution et des télécoms a pâti de ce regain d'optimisme: PPR, en queue du CAC 40, a perdu 1,65% à 87,84 euros et France Télécom 0,13% à 17,965 euros.