L'horloger genevois Patek Philippe, propriété de la famille Stern depuis 1932, n'est pas à vendre, a indiqué vendredi son président Thierry Stern, affirmant que la maison voulait demeurer indépendante.
"Chaque année, les demandes arrivent" avant le salon international de l'horlogerie et de la bijouterie Baselworld à Bâle (nord), a indiqué dans un entretien à l'AFP le président.
Mais l'horloger genevois "n'est pas à vendre", a précisé M. Stern. "Mon objectif premier est de rester indépendant, c'est ce qui garantit par ailleurs la qualité de Patek. Maintenant, je ne peux pas jurer que dans 20 ans ou 50 ans il ne faudra pas faire des alliances", a-t-il précisé.
Un rachat de Patek Philippe par des géants du secteur "serait dangereux pour ces groupes", a insisté M. Stern, expliquant "qu'il n'y aurait plus rien" entre les marques indépendantes et les grands groupes.
Patek Philippe fait partie des quelques prestigieux horlogers indépendants au salon Baselworld, où sont aussi présents des géants du secteur comme le suisse Swatch ou le français LVMH.
Le numéro un mondial du luxe dirigé par l'homme d'affaires Bernard Arnault, qui était présent vendredi à Bâle, a racheté début mars le joaillier italien Bulgari pour 4,3 milliards d'euros.