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Le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, en discussions avec le britannique BAE Systems, ambitionne toujours de finaliser ce projet d'ici le 10 octobre, a indiqué lundi un porte-parole, ajoutant que les pourparlers progressent de "manière productive".
"Notre intention est de pouvoir fournir (aux autorités boursières) de nouvelles clarifications d'ici le 10 octobre", a-t-il déclaré à la presse.
Il estime que "les discussions sur une potentielle fusion se déroulent de manière productive".
Selon la réglementation boursière britannique, les industriels ont jusqu'au 10 octobre pour conclure leur rapprochement ou l'abandonner. Ils peuvent également demander un prolongement du délai des négociations.
Si les industriels veulent aller vite, la fusion ne peut se concrétiser sans l'aval des gouvernements français et allemand.
Le groupe Lagardère et l'Etat français sont en effet actionnaires à hauteur de 22,35% à travers la holding Sogeade. Daimler exerce, lui, 22,45% des droits de vote pour l'Allemagne. Après l'annonce de ce projet de fusion, il a confirmé son intention de se désengager progressivement d'EADS.
Pour préserver l'équilibre franco-allemand de l'actionnariat, l'Etat allemand, via la banque publique KfW, doit racheter cette année une part de 7,5%.
En raison d'enjeux sociaux et stratégiques, Paris et Berlin tardent à donner leur feu vert à ce projet qui aboutirait à la création du premier groupe mondial d'aéronautique et de défense devant l'américain Boeing.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, ont indiqué samedi ne pas avoir encore pris de décision sur ce projet même si l'échéance est désormais très brève. Mais ils ont promis tous deux de se prononcer dans les délais impartis.
Les gouvernements allemands et français discutent de façon "intense" sur la possible fusion entre EADS et BAE mais jugent le sujet trop "sensible" pour dévoiler leurs réflexions à ce stade, a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement allemand.
Les conditions, vous les imaginez, c'est l'emploi, la stratégie industrielle, les activités de défense, les intérêts de nos Etats respectifs. C'est là-dessus que nous sommes en discussion avec l'entreprise", a justifié M. Hollande.
Les gouvernements allemands et français discutent de façon "intense" sur la possible fusion entre EADS et BAE mais jugent le sujet trop "sensible" pour dévoiler leurs réflexions à ce stade, a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement allemand.
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