Les tarifs du courrier (lettres) augmenteront en moyenne de 2,8% à la date du 1er janvier, a annoncé vendredi La Poste dans un communiqué.
Le prix des timbres les plus utilisés --soit la lettre prioritaire et la Lettre verte-- passera respectivement de 0,60 euro à 0,63 euro, et de 0,57 à 0,58 euro.
"Après 18 mois de stabilité, les tarifs du courrier augmenteront de 2,8% en moyenne au 1er janvier 2013, soit une évolution inférieure à celle de l'inflation estimée par l'Insee à 3% pour la période", selon le communiqué.
"Cette hausse permettra de préserver un haut niveau de qualité du service public. Elle permettra également de contribuer à maintenir les grands équilibres de La Poste et la préservation de son modèle social", souligne le groupe.
Selon La Poste, cette hausse du prix du timbre "n'aura qu'un faible impact sur les ménages : moins d'un euro par an et par foyer, le courrier étant un poste de consommation très modéré dans leur budget (30 euros par foyer et par an en moyenne".
Concernant plus particulièrement la Lettre verte, lancée il y a an, qui est distribuée en 48H00 et "plus écologique car ne prenant pas l'avion sauf pour la Corse et l'outre-mer" et dont plus de 50 millions sont distribuées chaque mois, sa hausse de tarif de seulement 1 centime correspond à une demande de l'Autorité des télécoms (Arcep).
Cette dernière avait jugé "souhaitable" le 12 novembre que l'écart tarifaire entre la Lettre Prioritaire (60 centimes actuellement) et la Lettre Verte "soit porté à 5 centimes (inférieurs) au moins sur la première tranche de poids".
Ce "mouvement" de hausse des tarifs "s'inscrit dans un mouvement général en Europe. Le prix du timbre sera ainsi dans l'exacte moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France", souligne La Poste.
Les tarifs du courrier industriel, pour les grands émetteurs de courrier, augmenteront, eux, de 1,8%.
Quant à l'offre "Destineo esprit libre", choisie par les PME, elle n'augmentera "que de 1,5% pour favoriser leur compétitivité dans un contexte économique difficile".
Pour la période 2013-2015, l'Arcep a préconisé que l'évolution du prix moyen des tarifs postaux soit limitée à une augmentation de 1% en sus de l'inflation.