Après un début de séance autour de l'équilibre, les Bourses européennes ont brusquement dévissé au moment de la cloche à Wall Street, sur fond de données ternes parues un peu plus tôt aux Etats-Unis.
Bruxelles gagne encore 0,2%, mais Londres cède 0,2%, Madrid et Lisbonne 0,4%, Zurich et Amsterdam 0,6%, Paris 0,7%, Francfort 0,8% et Milan 0,9%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq s'affaissent de 0,6%.
Le Département du Commerce a fait état d'une hausse de 0,2% des dépenses des ménages américains en mai, soit deux fois moins que prévu par les économistes, après une stabilité en avril (-0,1% en estimation initiale).
'En volume, les dépenses des ménages ont même reculé pour le second mois de suite (-0,1%), impliquant que la consommation ne va s'accélérer que légèrement au second trimestre', souligne Natixis.
En outre, si l'indice des prix PCE s'est approché de 2% en rythme annualisé en mai (+1,8% en données brutes et +1,5% hors alimentation et énergie), la banque déclare qu'elle ne s'attend pas tout de suite à un retour des pressions inflationnistes.
Parues au même moment, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué de 2.000 la semaine dernière aux Etats-Unis, à 312.000, alors que les économistes attendaient autour de 310.000 inscriptions.
De ce côté de l'Atlantique, on notera seulement que l'indice de confiance des ménages en France remonte légèrement en juin, mais l'attention se focalisera ce soir sur les chiffres du chômage dans l'hexagone pour le mois de mai.
Côté valeurs, l'action London Stock Exchange (LONDON:LSE) grimpe de 5,7% à 1980 pence, entourée pour l'annonce par le groupe de Bourses qu'il propose de racheter Frank Russell Compagny, pour un montant de 2,7 milliards de dollars.
Peugeot (PARIS:PEUP) progresse de 2,6% à 11,1 euros à Paris, alors que six organisations syndicales ont ratifié à l'unanimité un accord avec le constructeur automobile sur les emplois dits 'sensibles', c'est-à-dire menacés de suppression.
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