Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne remontait de nouveau vers les 1,14 dollar après la dernière réunion de la Fed - et une estimation peu engageante de la croissance américaine pour le premier quart de l'année 2016. Pour l'heure, l'euro gagne encore 0,36% à 1,1392 dollar, ainsi que 0,34% contre le sterling à 0,7798.
Mercredi soir en effet, le communiqué du comité de politique monétaire de la Fed a laissé l'impression générale que les nouveaux tours de vis n'étaient pas pour tout de suite.
De plus, hier, le Bureau of Economic Analysis (BEA) a fait état, en première estimation pour le 1er trimestre de l'année 2016, d'une croissance du PIB américain de 0,5% seulement, contre des attentes de l'ordre de 0,7% et un chiffre de 1,4% lors du dernier quart de l'année 2015. Outre-Atlantique, la conjoncture ralentit donc plus que prévu.
De plus, des données relativement satisfaisantes ont été publiées ce matin pour la zone euro, avec une croissance du PIB estimée à + 0,6% au premier trimestre (contre +0,4% attendu) et un recul du taux de chômage de 0,2 point à 10,2% en mars (contre 10,3% attendu).
En revanche sur les marchés, la baisse de l'euro est toujours de mise contre le yen, à - 0,64% et 121,95 alors que la déception causée la veille par la Banque du Japon ne se dément pas. En effet, l'établissement émetteur nippon n'a pas étendu comme attendu son programme de rachats d'actifs, d'où une moindre dégradation de son bilan - ultime contrepartie du yen - que prévu.
Cet après-midi depuis les Etats-Unis, les rendez-vous statistiques seront nombreux : on attend les dépenses des ménages pour mars, l'indice PMI de Chicago et la confiance des consommateurs du Michigan.
EG
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Mercredi soir en effet, le communiqué du comité de politique monétaire de la Fed a laissé l'impression générale que les nouveaux tours de vis n'étaient pas pour tout de suite.
De plus, hier, le Bureau of Economic Analysis (BEA) a fait état, en première estimation pour le 1er trimestre de l'année 2016, d'une croissance du PIB américain de 0,5% seulement, contre des attentes de l'ordre de 0,7% et un chiffre de 1,4% lors du dernier quart de l'année 2015. Outre-Atlantique, la conjoncture ralentit donc plus que prévu.
De plus, des données relativement satisfaisantes ont été publiées ce matin pour la zone euro, avec une croissance du PIB estimée à + 0,6% au premier trimestre (contre +0,4% attendu) et un recul du taux de chômage de 0,2 point à 10,2% en mars (contre 10,3% attendu).
En revanche sur les marchés, la baisse de l'euro est toujours de mise contre le yen, à - 0,64% et 121,95 alors que la déception causée la veille par la Banque du Japon ne se dément pas. En effet, l'établissement émetteur nippon n'a pas étendu comme attendu son programme de rachats d'actifs, d'où une moindre dégradation de son bilan - ultime contrepartie du yen - que prévu.
Cet après-midi depuis les Etats-Unis, les rendez-vous statistiques seront nombreux : on attend les dépenses des ménages pour mars, l'indice PMI de Chicago et la confiance des consommateurs du Michigan.
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