Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Chrysler rembourse ses prêts aux USA et au Canada, vise le retour en Bourse

Publié le 25/05/2011 00:10
EUR/ALL
-

Le constructeur automobile américain Chrysler a remboursé mardi ses prêts aux gouvernements américain et canadiens, célébrant sa santé retrouvée deux ans après sa sortie de faillite, alors qu'il prépare son retour en Bourse.

"Il y a moins de deux ans, nous avons pris l'engagement de rembourser les contribuables américains et canadiens en intégralité, et aujourd'hui nous tenons cette promesse", a déclaré le directeur général du groupe, Sergio Marchionne, également directeur général de Fiat.

Chrysler a remboursé 5,9 milliards de dollars aux Etats-Unis et 1,7 milliard de dollars au Canada et au gouvernement de l'Ontario, soit un total de 7,6 milliards de dollars, "six ans avant l'échéance de ces prêts", s'est félicité le constructeur.

Le Trésor a néanmoins remarqué dans un communiqué séparé que sur les 12,5 milliards de dollars de l'aide publique totale accordée à Chrysler, 1,9 milliard de dollars investis au capital n'ont pas encore récupérés. Il juge "improbable" de recouvrer toute sa mise.

Le remboursement de ces dettes a été rendu possible par une opération de refinancement bancaire à des taux plus avantageux que les emprunts gouvernementaux, assortis de taux d'intérêt allant jusqu'à 20% pour certaines tranches.

Cette opération va permettre au constructeur, numéro cinq du marché américain, d'économiser 350 millions de dollars par an.

Le président américain Barack Obama a estimé dans une déclaration écrite que le remboursement des dettes "aux contribuables américains marque une étape importante pour le redressement de Chrysler et les innombrables communautés et familles qui dépendent de l'industrie automobile".

Venir en aide à l'industrie automobile "a nécessité des décisions difficiles, mais je ne voulais pas tourner le dos aux ouvriers de Chrysler", a-t-il ajouté.

Saluant le travail de M. Marchionne chez Chrysler, General Holiefield, vice-président du syndicat automobile UAW, lui a offert un T-Shirt de son organisation et un coffret contenant un ouvre-bouteille, "pour ouvrir le champagne" et fêter la renaissance du groupe.

L'opération de refinancement et le remboursement des prêts étaient des préalables au rachat de 16% supplémentaires de Chrysler par son partenaire Fiat, qui détient à présent 46% de l'américain. Il compte monter à 51% d'ici la fin de l'année et a même la possibilité de monter jusqu'à 70%.

Lors de son allocution dans une usine de Sterling Heights (Michigan, nord), M. Marchionne a affirmé que les constructeurs italien et américain allaient renforcer leur alliance pour former "un seul groupe" d'envergure "mondiale", rivalisant avec les tous premiers groupe automobiles de la planète, comme l'américain General Motors, l'allemand Volkswagen et le japonais Toyota.

Il a cependant souligné que le but était "non pas d'être le plus gros, mais le meilleur".

Le groupe vise à présent son retour en Bourse, dont il était sorti en 1998 au moment de son rachat par l'allemand Daimler, pour la fin 2011 au plus tôt.

Outre le remboursement des prêts gouvernementaux, le groupe a également marqué un point important pour convaincre les futurs investisseurs en réussissant à afficher un bénéfice net au premier trimestre pour la première fois depuis 2006.

Il n'est cependant pas certain qu'il parvienne à rester dans le vert sur l'ensemble de l'année: il a prévenu que son opération de refinancement pourrait se solder par une perte allant jusqu'à 200 millions de dollars, compte tenu d'une charge comptable.

La renaissance de Chrysler était également saluée par les concessionnaires, comme Bill Golling, qui commercialise les quatre marques du groupe (Chrysler, Jeep, Dodge, Ram) ainsi que l'italien Fiat à Bloomfield Township, dans le Michigan: "leur réussite dans le lancement de 16 nouveaux modèles" en seulement 19 mois est "impressionnante".

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés