La Bourse de New York a fini en hausse mercredi après le statu quo de la Fed sur sa politique monétaire, qui a porté l'indice Dow Jones à plus de 12.000 points en cours de séance pour la première fois depuis juin 2008: il a engrangé 0,07% et le Nasdaq 0,74%.
Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a pris 8,25 points à 11.985,44 points. L'indice vedette n'est pas parvenu à terminer à plus de 12.000 points, seuil qu'il a toutefois franchi en séance pour la première fois depuis le 20 juin 2008.
Le Nasdaq, à dominante technologique, est monté de 20,25 points à 2.739,50 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de son côté de 0,42% (5,45 points) à 1.296,63 points.
"Si le marché a eu ce qu'il attendait, il a surtout été rassuré sur le fait que les choses allaient rester les mêmes, et la stabilité a été un facteur positif", a observé Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
Taux quasi-nuls maintenus, programme de rachat de titres confirmé jusqu'en juin, politique monétaire ultra-accommodante jusqu'à ce que le marché de l'emploi s'améliore de manière significative ont conforté les investisseurs.
Antérieur au communiqué de la Fed, le pic de la journée a été atteint après la publication de chiffres de l'immobilier qui reflètent toujours un marasme persistant, mais qui se sont révélés moins mauvais qu'attendu.
Les ventes de maisons neuves ont bondi de 17,5% en décembre par rapport à novembre à 329.000 transactions en rythme annualisé, alors que les analystes tablaient sur 300.000.
Le passage du seuil psychologique des 12.000 points, s'il représente "clairement une bonne nouvelle", ne doit pas faire oublier qu'il reste des problèmes à résoudre, comme "le chômage élevé, la dette croissante de l'Etat et le bazar des saisies immobilières", a estimé John Prestbo, directeur exécutif des indices Dow Jones dans une note.
Le marché obligataire a chuté. Le rendement du bon du Trésor à dix ans est remonté à 3,428% contre 3,319% mardi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,598% contre 4,470%.