par Vincent Daheron
(Reuters) - Le Paris Saint-Germain s'est incliné mercredi chez le Borussia Dortmund (1-0) en demi-finale aller de la Ligue des champions principalement à cause de son manque de réalisme offensif.
Le PSG n'a marqué aucun but pour la quatrième fois de la saison toutes compétitions confondues, la première en Ligue des champions, mais garde toutes ses chances de se qualifier pour la deuxième finale de C1 de son histoire (après 2020) à l'issue du match retour qui sera disputé mardi prochain au Parc des Princes.
En quarts de finale, les Parisiens avaient réussi à se qualifier contre Barcelone (6-4 au score cumulé) malgré une défaite au match aller (3-2).
Avec 14 tirs lors de cette première manche, dont trois cadrés, ils ont pourtant eu les occasions d'égaliser après l'ouverture du score allemande, signée Niclas Füllkrug (36e).
"On a eu beaucoup d'occasions, surtout en deuxième mi-temps", a dit le capitaine du PSG Marquinhos sur Canal+.
"On n'a pas marqué les occasions qu'on a trouvées en deuxième mi-temps", a ajouté le latéral droit Achraf Hakimi.
En première période, les joueurs de Luis Enrique ont été impuissants offensivement avec seulement trois tirs donc aucun cadré. Kylian Mbappé en a été le symbole puisqu'il était, à la pause, le joueur de champ parisien qui avait touché le moins de ballon (26).
Au retour des vestiaires, les champions de France ont multiplié les chances de marquer après le premier tir cadré de Bradley Barcola (48e), à l'image des deux frappes successives de Kylian Mbappé et Achraf Hakimi sur le poteau (51e), ou de la tête à côté de Fabian Ruiz, pourtant en très bonne position (56e).
"Ce sont des occasions claires qu'on ne peut pas rater si on veut aller en finale", a déclaré Marquinhos au micro de Canal+. "À la maison, il faut vraiment les concrétiser, des occasions comme ça."
Auteur de deux buts contre Barcelone, Ousmane Dembélé a manqué deux occasions franches dans le dernier quart d'heure (72e, 80e).
Kylian Mbappé a été bien muselé par la défense allemande et n'a pas eu son influence habituelle sur le jeu parisien même s'il a été un peu meilleur en fin de rencontre, au tir (51e, 54e) ou à la passe (72e).
En quart de finale, le champion du monde 2018 avait aussi manqué son match aller avant d'inscrire les deux buts de la qualification au retour.
Dans ses remplacements offensifs, l'entraîneur parisien Luis Enrique a préféré Randal Kolo Muani, imprécis après son entrée en jeu, à la place de l'homme en forme du moment, le Portugais Gonçalo Ramos, trois buts sur ses trois dernières rencontres.
(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Camille Raynaud)